Le quotidien
LA PROVENCE a choisi de suivre pendant un an, à raison d'un point d'étape par trimestre, trois demandeurs d'emploi. Parmi eux Bianca, Tretsoise de 45ans, trilingue mais sans diplôme, elle était prête à reprendre ses études pour décrocher un emploi.
À 45 ans, Blanca Rachedi veut rependre ses études
Mexicaine mariée à un Français depuis plus d'une dizaine d'années, Blanca Rachedi a quitté son pays et son entreprise pour suivre son époux, ingénieur chez STMicroelectronics, aux États-Unis d'abord, puis en France. À 45 ans, après avoir élevé ses deux filles et occupé à tour de rôle un boulot d'assistante administrative dans une société de télésurveillance, puis dans un cabinet comptable, cette jeune femme recherche un emploi dans le commerce ou la vente. Pas toujours facile malgré un CV intéressant et trois langues parlées ! "Mais sans diplôme et avec la barrière de la langue, (NDLR : Blanca parle le français couramment mais a gardé un accent hispanique chantant), c'est très compliqué, précise cette mère de famille, ancienne professeur de danse. Mais vous savez, dans mon pays, on ne vit pas de la danse.
J'ai alors lancé mon agence d'organisation d'événements à Mexico. Cela marchait bien . Je pouvais continuer à gérer ma société quand nous vivions à San Francisco. Mais quand nous nous sommes installés dans le pays d'Aix, j'ai dû faire face à d'autres problèmes. D'abord, la langue. Je ne parlais pas le français. Je me suis occupée de mes filles. En 2010, j'ai commencé à faire des petits boulots." "Je me suis inscrite à Pôle Emploi, il y a un an et demi, raconte cette habitante de Trets. J'ai d'abord dû comprendre les rouages. Ce n'est pas simple. On m'a proposé une formation en anglais. J'ai pu passer le TOEIC en décembre. Je souhaite avoir une activité au contact de la clientèle, plus dans la comptabilité. J'ai appris à utiliser différents logiciels. En un an et demi, je n'ai eu qu'un seul entretien. J'ai des compétences, je voudrais les mettre en pratique mais sans diplôme, vous ne pouvez rien faire. J'ai un rendez-vous dans la semaine à Pôle Emploi pour m'orienter vers un BTS commerce en alternance. Cela ne me fait pas peur de reprendre les études. Au moins, cela m'ouvrira des portes. Au Mexique, j'étais la reine du monde. À 23 ans, j'avais ma société." Être au chômage, c'est aussi des moments de grande solitude, de doute. Courageuse mais avec la sensibilité à fleur de peau, Blanca veut montrer à ses filles qu'elle est capable de trouver un travail en France : "C'est un défi personnel. Je suis comme une jeune fille qui sort de l'école et qui découvre le monde du travail."
C'est un peu le rêve de toujours !
LA PROVENCE Geneviève Vanlede 16 MARS 2017
Blanca Rachedi, 45 ans, demandeuse d'emploi actuellement en formation
Elle a le sourire doux et bienveillant des personnes qui ont dû composer, le regard des enfants en quête de merveilleux et la pêche de ceux qui ont envie de s'en sortir. De montrer qu'ils sont capables de réussir. Quand on rencontre Blanca Rachedi, on ne l'oublie pas, on a envie de l'accompagner, de prendre de ses nouvelles. Et c'est ce que nous avons décidé de faire en lançant cette série de portraits. De suivre, d'écouter et de relater le parcours plus ou moins difficile des demandeurs d'emploi, les moments d'incertitude et les phases de bonheur. Ainsi, pendant un an, jusqu'en mars 2018 en fait, nous allons prendre leur pouls une fois par trimestre, la température de leurs envies.
Mexicaine mariée à un Français, Blanca Rachedi avait quitté son pays et son entreprise pour suivre son époux ingénieur chez STMicroelectronics aux États-Unis d'abord, puis en France. Un changement radical, d'un continent à l'autre, d'une culture à l'autre. Après avoir élevé ses deux filles et occupé à tour de rôle un boulot d'assistante administrative dans une société de télésurveillance, puis dans un cabinet comptable, la jeune femme a voulu rechercher un poste dans le commerce ou dans la vente. Mais pas facile sans diplôme, malgré un CV intéressant et trois langues parlées. "Vous savez, sans diplôme et avec la barrière de la langue, c'est très compliqué", explique cette mère de famille qui parle pourtant le français couramment avec une pointe d'accent hispanique chantant. "J'étais à la base professeur de danse mais vous savez dans mon pays, on ne vit pas de la danse. Alors j'ai lancé mon agence d'organisation d'événements à Mexico. Cela marchait plutôt bien."
Et d'ajouter : "J'ai pu continuer mon activité quand mon mari travaillait à San Francisco. Mais on a fait le choix de rentrer en France pour élever nos enfants. Nous nous sommes installés dans le pays d'Aix puisque mon époux travaille à Rousset. J'ai dû faire faire face à plusieurs difficultés. D'abord la langue puisque à l'époque, je ne parlais pas français. Puis l'isolement. Je me suis d'abord concentrée sur mes enfants, puis j'ai commencé à faire des petits boulots en 2010. Il y a deux ans, je me suis inscrite à Pôle Emploi."
"J'ai d'abord dû comprendre les rouages, explique cette habitante de Trets, ce n'est pas simple. On m'a proposé une formation en anglais. J'ai pu passer le TOEIC en décembre. J'ai des compétences que je voudrais valoriser. Mais je suis toujours confrontée à cette question de diplôme. J'aimerais reprendre mes études et intégrer un BTS Commerce International en alternance".
Nous avions laissé Blanca fin mars dans cette quête de formation. Cette "envie de prouver à sa famille qu'elle était capable de faire quelque chose", de décrocher un diplôme. Les choses sont finalement allées très vite. Cette mère de famille de 45 ans a intégré à la mi-mai un BTS Commerce international au lycée Périer à Marseille : "La formation dure un an. C'est la première fois que cela est mis en place. Je me lève tous les jours à 5 h 30 pour prendre le train et les transports en commun, mais ce n'est pas grave. Je suis ravie. Je suis actuellement en stage pour huit semaines dans une société à Meyreuil." Reprise des cours en septembre. "Oui, souligne-t-elle, c'est bizarre à mon âge de retourner sur les bancs de l'école. La moyenne d'âge est de 25-30 ans et du coup je suis la doyenne du groupe. Mais c'est bien d'être avec des jeunes qui me montrent comment se servir des réseaux sociaux." Pas de vacances en famille cette année. "On s'organise. Je suis super motivée, je m'éclate. Mais vous savez, dans la vie, il faut parfois faire des sacrifices."
LA PROVENCE 12 JUILLET 2017
BLANCA RACHEDI 45 ANS, DEMANDEUSE D'EMPLOI EN FORMATION "Après mon BTS , j'espère décrocher un poste"

Elle a toujours la pêche et la gagne. À 45 ans, après quelques années de chômage, Blanca Rachedi a intégré à la mi-mai un BTS Commerce international. Une formation en un an au lieu de deux qui lui permettra de décrocher le précieux diplôme. Mexicaine mariée à un Français, la jeune femme avait quitté son pays et son entreprise pour suivre son époux ingénieur chez STMicroelectronics aux États-Unis d'abord, puis en France. Un changement radical, d'un continent à l'autre, d'une culture à l'autre.
Après avoir élevé ses deux filles et occupé à tour de rôle un poste d'assistante administrative dans une société de télésurveillance, puis dans un cabinet comptable, Blanca a voulu rechercher un emploi dans le commerce ou dans la vente. Mais pas facile sans diplôme, malgré un CV intéressant et trois langues parlées. "Vous savez, sans diplôme et avec la barrière de la langue, c'est très compliqué, nous expliquait-elle au début de l'année. J'étais à la base professeur de danse mais vous savez, dans mon pays, on ne vit pas de la danse. Alors j'ai lancé mon agence d'organisation d'événements à Mexico. Cela marchait plutôt bien. J'ai pu continuer mon activité quand mon mari travaillait à San Francisco."
Et d'ajouter : "Mais on a fait le choix de rentrer en France pour élever nos enfants. Nous nous sommes installés dans le pays d'Aix puisque mon époux travaille à Rousset. J'ai dû faire faire face à plusieurs difficultés. D'abord la langue, puis l'isolement. Je me suis concentrée sur mes enfants, puis j'ai commencé à faire des petits boulots en 2010. Il y a deux ans, je me suis inscrite à Pôle Emploi. J'ai d'abord dû comprendre les rouages, ce n'est pas simple. On m'a proposé une formation en anglais. J'ai pu passer le TOEIC en décembre dernier. J'ai des compétences que je voudrais valoriser. Mais je suis toujours confrontée à cette question de diplôme." Ni une, ni deux, cette habitante de Trets a choisi de reprendre ses études pour décrocher un diplôme : "Je continue mes cours à Marseille, au lycée Périer. Nous venons de valider la première année en six mois. Nous avons passé une douzaine d'oraux. En janvier, ce sera le BTS blanc et en février, ce sera un stage d'un mois à l'étranger." Ce sera l'Espagne ou l'Angleterre pour pouvoir continuer à gérer le quotidien de sa petite famille.
Ses matières préférées ? Les langues étrangères mais aussi l'économie et le droit. "Vous savez, les profs sont patients, explique-t-elle. Certains élèves ont connu des moments de doute. Il a fallu les remotiver." Pas toujours facile de mener de front études et vie familiale. Blanca Rachedi se lève tôt pour prendre le train de Gardanne à Marseille, puis le métro jusqu'au lycée Périer : "Ce n'est pas évident de gérer deux adolescentes mais elles me soutiennent et se gèrent seules le matin car je pars très tôt. Au début, je n'étais pas très à l'aise. Aujourd'hui, j'ai plus confiance en moi et je panique moins. J'espère après l'obtention de mon diplôme travailler dans le commerce international, ou créer ma propre société."
Geneviève Vanlede, LA PROVENCE 4 DECEMBRE 2017
- Sport résultats Tennis football
En
Tennis, Beaucoup de rencontres de championnats par équipes jeunes cette semaine, mais très peu de victoires pour nos équipes tretsoises malheureusement :

Ce mercredi avait lieu un report de rencontre de l'équipe 4, 11/12 ans qui recevait l'équipe d'IBS.
Le TTC a eu l'honneur d'accueillir l'ancien numéro 4 mondial, Thomas ENQVIST, dont le fils faisait partie de l'équipe d'IBS.
Une rencontre tennistique qui se termine en faveur de l'équipe d'IBS avec un score de 3 à 1.
Ce week-end,
l'équipe 1 orange perd sa rencontre 1 à 3 face à l'AS Rognac,
Pas mieux pour l'équipe 2 orange qui perd aussi 3 à 1 contre l'autre équipe de l'AS Rognac,
L'équipe 2 orange perd aussi sa rencontre face au TC Ventabren 4 à 1,
L'équipe 5, 11/12 ans obtient une défaite de 1 à 3 face à Meyrargues et une autre défaite de 0 à 4 contre l'OCC Calas,
L'équipe 17/18 ans qui faisait enfin sa première rencontre des championnats perd malheureusement celle-ci au profit de Fuveau avec un score de 1 à 3,
Et pour continuer dans la lancée des rencontres "malheureuses", notre même équipe n'a pu jouer son report de rencontre face à La Destrousse à cause d'une équipe incomplète et perd donc par WO.
De bonnes nouvelles enfin pour finir:
L'equipe 1, 13/14 ans gagne une fois de plus sa rencontre. 3 à 1 contre La Bouilladisse. Bravo à Victorien Jager et Kylian Sannino qui prennent donc la tête de leur poule et se rapprochent des phases finales.
Et une victoire aussi pour l'équipe 4, 11/12 ans avec un score de 3 à 1 contre l'AS Venelles.
Photos TCT
En
Football, L'US TRETS équipe principale affrontait JS DES PENNES - MIRABEAU en championnat départemental. La semaine dernière le 0-0 à l'ES Fos a permis aux Tretsois de se maintenir à la 2ème place, mais le déroulement du match n'a pas enthousiasmé le coach relate LA PROVENCE. "Certains joueurs fatigués n'ont pas eu leur rendement habituel et cela s'est fait sentir dans l'efficacité de l'équipe. Après le 0-0 à Fos, c'est la troisième fois de la saison, que nous ne marquons pas de but, malgré quelques opportunités. Face aux Pennes Mirabeau. les partenaires de Samy Boughanmi devaient donc, s'ils voulaient conforter leurs chances d'accession, retrouver le chemin des filets adverses, car l'AS Mazargues est derrière avec seulement trois points de retard sur Trets.
Au final, l'équipe principale a réussi sa mission et repris enfin des couleurs et rattrape son retard sur le leader en grapillant 3 points grace à sa victoire 3/1. L'UST n'est ainsi plus qu'à 3points de Bouc Bel Air. Le 3e est à 3e points.
Dans le reste des résultats, c'est un très bon week end avec pas moins de 4 Victoires avec un : 3/2 contre Cabries Calas en U10, 1 /6 face à Carnoux en U13, 3 à 2 en championnat séniors départemental 4 contre AS HELVETIQUE, en U15 1 à 0 contre Puyricard.
Et une seule Défaite 3 à 0 en U15 contre Puyricard,
Aucun autre résultat n'est encore dispo dans les autres disciplines hélas !
Imaginées il y a 7 ans par l'association MODES ET TRADITION avec la paroisse, les célébrations de la Chandeleur, se sont déroulées dans la plus pure tradition pour la 6e année à TRETS ce
dimanche 4 février 2018. Après une édition pluvieuse l'an passé qui avait un peu chamboulé le programme, le soleil était de la partie cette année malgré le froid et des dizaines de personnes sont venues y assister.
Modes & Traditions, la Confrérie des Chevaliers de l’Aïet et Pierre Piantino fabricant de navettes et gibassiés ont ainsi proposé dès 10h pour cette fête de la Chandeleur, fête des chandelles et de la lumière, une procession emmenée par les galoubets tambourins du Roudelet deï Mielo, qui est partie du presbytère, accompagnés des fervents des traditions en costume d’époque, les Chevaliers de l'Aïet en costume d'apparat marquant alors en chemin une halte à la Vierge de la rue Veyrier. Arrivée à l'église Notre Dame de Nazareth, le Père Michel-Pierre Morin procéda à la distribution des chandelles (de petites bougie) et la messe qu'il célèbrera débutera ensuite devant la crèche blanche (qui remplace depuis le 2 février celle de la Nativité) et y déposant des offrandes (huiles d'olive, navettes, lou gibassié, ails, vin...) . La crèche sera alors bénie ainsi que les chandelles, navettes...
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C'est un chant qui achèvera la cérémonie, puis tout le monde sortira sur le parvis où navettes de M. Pierre Piantino et vin cuit seront offerts et vendus, aux paroissiens pendant que musique et danses provençales animeront ce moment de convivialité. A noter que les navettes, ces biscuits, censés portés chance pour qui se les procuraient, devenaient des talismans contre la foudre et le feu, quand dans la même maison se trouvaient des cierges (chandelles) dont la flamme protégeait mas et bergeries lors des orages… ».
La crèche de la Chandeleur, appelée aussi "crèche blanche" en Provence a pour origine une cérémonie qui se passait le 2 février au matin. Avant la messe de ce jour, pour dire adieu à la crèche de la Nativité, des enfants prenaient l'Enfant Jésus de sa crèche pour l’amener en procession et le déposer sur l'autel en chantant des cantiques. La coutume veut que la crèche de Noël soit remplacée par l’illustration de la cérémonie juive, quarante jours après la naissance d’un garçon premier-né, où il est présenté à Dieu son Père, dans le Temple de Jérusalem. Cette cérémonie marque aussi la purification de Marie.