Démarrer le football à Trets à l'UST peu mener très haut... Vous ne le savez peut être pas mais l'un des plus grands entraineurs du football français a démarré..... à Trets.
Jean-Luc Vannuchi est aujourd'hui entraineur de l'AJ Auxerre, depuis mars 2014, chargé de ramener le club sur le terrain du succès qu'il a perdu depuis 2011 quand il a été relegué en ligue2.
Jean-Luc Vannuchi a en effet démarré sa carrière dans le football, à Trets dans les années 1981 1982 quand il a intégré l'Union Sportive Tretsoise dans l'équipe Poussins pendant deux saisons, puis integrera l'équipe pupille pendant un an avant de quitter le club la saison suivante quand il était dans l'équipe Minimes, se souvient l'ancien secrétaire général du club Mr Hervé Rigaud.
22 ans plus tard après être passé dans de nombreux grands clubs du football français le voilà entraineur d'un grand club de Ligue2.
Voici son portrait détaillé, dressé par le quotidien régional :
L'Yonne républicaine
Jean-Luc Vannuchi, portrait d'un opiniâtre
Défenseur âpre et entraîneur humain, pur sudiste, Jean-Luc Vannuchi est un taiseux qui ne renonce jamais face à la difficulté. Portrait.
Dans son bureau. Le bureau de l'entraîneur de l'AJ Auxerre. Jean-Luc Vannuchi jette un 'il sur son écran d'ordinateur. Il se lève pour faire quelques pas. Se rassoit. Son regard fuit. Il n'est pas fan de ce genre de truc-là . Un portrait.
« Ce n'est pas un mec qui va fanfaronner, pas le gars à faire le coup de gueule. Il n'est pas expansif, mais plutôt dans la réserve. Il n'est pas dans le cliché du Corse bouillant », dit comme on révèle un négatif Hervé Salafranque, journaliste à France Bleu Gard Lozère, qui a côtoyé le joueur puis l'entraîneur Vannuchi durant ses huit années nîmoises. « Il observe beaucoup avant de se livrer. Il n'a pas le profil de quelqu'un du Sud », reprend le président auxerrois Guy Cotret. « Et pourtant, il n'y a pas plus du Sud que lui ! »
Des parties de foot avec un certain Yvan Colonna
Jean-Luc Vannuchi est Corse par son père. D'où quelques parties de foot avec un certain Yvan Colonna, le berger de Cargèse, son village. Jean-Luc Vannuchi est Marseillais de naissance.
Aixois depuis son enfance et ses premiers ballons à Trets. Niçois de formation. Nîmois « d'adoption », comme le dit le Gardois Olivier Dall'Oglio. Jean-Luc Vannuchi est bien un footballeur du Sud.
« En D3, groupe Sud-Est, c'était violent. Les faibles ne passaient pas. Le contexte nous a aidés à nous forger », se souvient Jérôme Alonzo. L'ex-gardien parisien a partagé sa chambre du centre de formation de Nice avec l'ancien défenseur. Rugueux donc. « On l'appelait "jambes de grive". Mais malgré son physique, c'était un cochon sur le terrain ! Aujourd'hui encore, il ne faut pas trop le chauffer. Et quand il jouait, encore moins ! »
« Un barjot », dit de lui-même Vannuchi. Capable de prendre douze cartons jaunes et deux rouges en une saison, à Cannes. Un après-midi de janvier 1998, à l'Abbé-Deschamps, le défenseur alors à Guingamp met sans le vouloir fin à la carrière de l'Auxerrois Christian Henna, blessé suite à un mauvais tacle au genou. « Il n'était pas violent mais agressif », défend René Marsiglia, son ex-coéquipier à Nice. « C'était un mec sans problème mais qui ne supportait pas les injustices. »
Des blessures, le gaucher en a connues aussi. Quatre fois le genou. Quatre fois l'épaule. Une manière d'apprendre à se relever. Toujours. Alonzo : « C'était une poisse perpétuelle. Ces souffrances l'ont encore plus poussé à devenir un entraîneur humain. Il m'a toujours fait penser au rocher dans la rivière. L'eau passe sur lui et il ne bouge pas. Malgré les épreuves. »
Cela aurait pu être aussi le rocher de Sisyphe. Celui de l'éternel recommencement, poussé toujours avec la même force, le même espoir. Descendre avec Nice, remonter avec Nice. Quitter Nice pour Guingamp, être battu aux tirs au but avec Guingamp par Nice en finale de Coupe de France. Jouer la Coupe de l'UEFA avec Guingamp et descendre avec Guingamp. Perdre 5-1 pour sa première en pro, sur le terrain de l'AJ Auxerre, et devenir entraîneur de l'AJ Auxerre, vingt-trois ans plus tard.
Et dans son bureau, l'entraîneur de l'AJ Auxerre n'élude pas une étape de son parcours. Il éprouve à nouveau « le sentiment bizarre d'être passé de "l'homme qui a fait remonter le Nîmes Olympique après six ans de National" à celui qui est remercié. » À présent, il veut se souvenir. Des défaites sur le fil et des erreurs d'arbitrage, des coups du sort et des blessures. Il se souvient de chaque détail de ces dix-sept matches de L2 conclus par une seule victoire.
Consensuel et rassembleur, un entraîneur humain
Le jeune technicien avait pourtant su relever un club menacé de descente en CFA un an plus tôt. « C'est un mec consensuel. C'est ce qu'il fallait à Nîmes, quelqu'un qui fédère, pas en mission commando », estime Hervé Salafranque. Voilà pourquoi Guy Cotret, après l'avoir retenu une première fois au Paris FC, sur recommandation de Noël Le Graët, s'est rappelé à lui dans la crise auxerroise : « Il fallait quelqu'un qui panse les plaies. C'est un garçon intelligent, qui a de l'humour. Il a la capacité de rassembler, de fédérer. »
« Il est proche de ses joueurs et crée une relation d'homme à homme, mais il est aussi capable de prendre les décisions et de trancher dans le vif », se souvient Robert Malm, buteur providentiel lors de la montée de Nîmes. « Il attache énormément d'importance à l'état d'esprit. » « On partage les mêmes idées : l'état d'esprit est plus important que tout le reste », reprend Marsiglia. « Ça se voit dans ses équipes, elles sont à son image. Il a forgé sa personnalité pour ne pas faire du copier-coller. »
Et dans son bureau, entre deux séances d'entraînement. Jean-Luc Vannuchi jette toujours un 'il distrait sur son écran d'ordinateur. L'état d'esprit, c'est aussi celui d'un bosseur. Alonzo encore : « Il a eu le courage de rebondir, de repartir de plus bas. Il entraînait Martigues comme s'il entraînait le PSG. Il n'a jamais lâché. Le métier compte pour lui, il aime ça. Il pue le football. » Mais dans son bureau, le téléphone sonne. Sa femme. Il doit décrocher. Il décroche. Il s'efface…
Benoît Jacquelin; L'hyonne républicaine
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