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Notre DeLorean Policière s'arrête aujourd'hui en
1934 avec un accident impliquant un cycliste et une auto, via ce nouvel article de notre rubrique quotidienne "LE TRETS GLAUQUE" consacrée à 2 siècles de faits divers tretsois.
Un cycliste est blessé par une auto près de Trets
Trets, 24 Juillet
Hier, vers midi, M. Dho André, journalier à Trets, revenait de son travail à bicyclette, quand, arrivé à l'intersection de la route d’Aix et Rousset, aux Quatre-Chemins, il fut tamponné par l’auto de M. Guy, marchand de légumes a Meyreuil, qui se dirigeait vers Gardanne.
M. Dho fut projeté à terre et reçut de nombreuses contusions à la tête, aux jambes, et aux mains, qui sans être bien graves, nécessiteront bien quelque temps de repos. Relevé par les témoins de l'accident, il reçut les premiers soins par le docteur Giudicelli et on le transporta à son domicile.
Le Petit Provençal 25 juillet 1934 ************************************************
Robert et Roseline, un couple que
Trets au cœur de la Provence vous a beaucoup parlé depuis plusieurs années et était même allé les rencontrer chez eux une fois, les interviewer à l'occasion d'un de leurs nombreux passages dans des jeux télé. Partis en vacances en Tunisie au début de l'année, ils sont depuis bloqués là bas en raison de la pandémie et ne savent comment rentrer à Trets, voici le beau récit par
LA PROVENCE de ce mardi 28 avril 2020
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C'est en quelque sorte le trésor de Trets, son symbole, son emblème : les iris. En ce printemps 2020 comme tous les ans à la même époque, depuis la mi avril, cette magnifique fleur sublime la campagne tretsoise avec cette année 3 grands champs : 2 chemin des Vertus et un route de la Burlière. C'est hélas moins que l'an passé et pire le magnifique champ en entrée de Trets qui était le principal de la commune, celui qui était le plus admiré, photographié, n'est plus cultivé, juste quelques iris de ci de là y font de la résistance. Il n'y en a aussi plus route de Pourrières en entrée de ville. Dommage.

Malheureusement confinement oblige, en cette période historique inédite, les photographes et admirateurs sont moins nombreux à venir les admirer. Voici donc ce que vous loupez en ce moment.
Espérons que l'an prochain une grande journée découverte sera de nouveau organisée, comme ce fut le cas à deux reprises en 2014 et 2015, avec un grand succès d'affluence.
Pour rappel, les producteurs sont réunis à la Copamivar, coopérative tretsoise. L'iris Pallida, est la variété d'iris cultivée à Trets sur 15 hectares répartis dans la campagne tretsoise sur différentes parcelles, et est utilisé dans la production de parfums vendus dans le monde entier par les plus grands noms : Chanel, Dior pour ne citer qu'eux. L'iris fleuri généralement vers le 1er mai et offre alors ces superbes champs violets pendant trois semaines.
En moyenne 100 tonnes d'iris fraîches sont récoltées chaque année mais au final après traitement il ne restera que quelques grammes à peine de matière pour faire les parfums. Les professionnels du secteur travaillant en fait surtout sur le rhizome, qui en séchant exhale une puissante odeur de violette. Aujourd'hui l'huile essentielle extraite de ses rhizomes est très appréciée des créateurs de parfum pour sa note "poudrée et sensuelle" ainsi que pour son "élégance et profondeur".
Les iris sont récoltés à partir de la 2ème quinzaine de juin pendant leurs repos végétatif. La 1ère étape consiste à broyer toute la partie extérieure, ensuite une arracheuse déterre les rhizomes qui sont acheminés à la coopérative pour être lavés et sécher à l'air libre pendant une quinzaine de jours. Ce rhizome est alors nettoyé, séché par les clients qui vont ensuite le transformer en une sorte de petite poudre. La fleur fraîche en elle même, ne sert en fait pas à grand chose sauf à faire quelques essais.
DIAPORAMA PHOTOS : 42
Participation P. Olympie
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On poursuit notre rubrique quotidienne "
LE TRETS GLAUQUE" consacrée à 2 siècles de faits divers. Notre Doloréan Policière s'arrête aujourd'hui en
1887 pour revenir sur un suicide.
Suicide à Trets
Un bien triste événement est venu ce matin plonger dans le deuil une honnête famille de cultivateurs de Trets.
Mme Rosa Savine, épouse Baux, âgée de 35 ans, mère de deux enfants en bas-âge, s’est volontairement jetée dans un puits où elle s’est noyée.
Cette malheureuse ne jouissait pas de la plénitude de ses facultés et était l’objet d’une grande surveillance.
Hier matin, elle était allée avec son père cueillir des griottes à sa propriété. Elle a profité d’un moment d’absence de son père pour mettre son projet à exécution.
Le Petit Marseillais 1 jullet 1887 ************************************************
- Vie tretsoise Presse Santé
Des actions solidaires à TRETS qui méritent d'être saluées ...

Elle s'appelle
Monique Bonnel ancienne préparatrice en pharmacie, aide laborantine puis aide soignante qualifiée en milieu hospitalier, elle est à la retraite depuis plus de 10 ans et a pour passion la couture. Elle profite de cette période difficile pour faire un peu de jardinage, du tri et du rangement dans la maison. Ce qui pour le moment est plus dur pour elle c'est de ne pas pouvoir voir et embrasser ses enfants et petits enfants. "Mais heureusement qu'à notre époque nous avons des technologies qui pallient un peu à ce manque" sourit-elle .
Mettant sa passion à profit, elle a décidé de fabriquer des masques en coton à destination des 45 employés de l'Ehpad où travaille sa fille. La plupart y œuvre par roulement au plus près de nos aînés, sans avoir reçu le moindre masque. Elle a donc le sentiment d'être utile. Se confiant à propos des réflexions que lui inspirent cette crise, elle poursuit : "Ne pourrait-on pas, pendant le confinement , se passer de toutes les pubs qui passent sur TNT , ou le câble et que l'argent que cela représente soit reversé pour le personnel médical , la police , les pompiers et tous ceux que nous devons vénérer " ? "Une idée un peu folle" dit-elle... mais ne vivons-nous pas quelque chose de fou ?
Sylvie Attardi est artisan coiffeur depuis plus de 37ans, dans le centre ancien de Trets. Actuellement comme la majorité des artisans et de nos concitoyens, elle se trouve confinée. Alors chaque jour même si elle suit avec attention les actualités du moment, elle prend le temps de téléphoner à sa clientèle, pour prendre de ses nouvelles. "Ca me permet de garder le contact cela et très important pour moi et pour eux. Pour les personnes seules, je leur demande si elles ont des besoins et suis prête à leur rendre service, aussi elles en sont ravies"!
Et de poursuivre "je suis beaucoup les réseaux sociaux, samedi donc j'ai pu voir qu'il y avait un appel aux dons pour la maison de convalescence des Feuillades à Aix en Provence. Ils avaient besoin de gants, masques etc. J'ai aussitôt contacté le directeur qui est venu chercher les trois boîtes de gants que j'avais à ma disposition". Cela semble peu mais toutes ces petites actions se cumulant les unes aux autres cela peu représenter beaucoup au final. "Cela m'a fait chaud au cœur de se rendre utile" . Par ailleurs elle avoue que le temps lui semble passer très vite à s' occuper de sa famille, et ne se plaint pas, même si elle n'a aucune rentrée d'argent.
Par : I. LO. , LA PROVENCE************************************************
Notre Doloréan Policière s'arrête aujourd'hui en
1883 avec un terrible incendie, via ce nouvel article de notre rubrique quotidienne "LE TRETS GLAUQUE" consacrée à 2 siècles de faits divers tretsois.
Terrible Incendie à Trets : UN ENFANT CARBONISÉ
On nous télégraphie : Un incendie a éclaté hier (27 aout 1883), à 11 heures du matin, dans une maison de campagne aux environs de Trets (Bouches-du-Rhône) où demeure le sieur Baille, qui était absent en ce moment-là ; la femme Baille était occupée sur l’aire derrière la maison, quand l'incendie a commencé par le grenier à paille où deux enfants du sieur Baille, agés l'un de 7 ans, l’autre de 3 ans, jouaient. L'aîné a pu se sauver en se jetant par la croisée, et criant : Au feu!
La mère est arrivée aussitôt, ainsi que des voisins et des gens qui passaient sur la route, mais ils n'ont pu sauver le second enfant, qui était déjà la proie des flammes. On n'a retrouvé dans les décombres qu’un lambeau do chairs carbonisées ; quant aux meubles, ils ont été sauvés en partie, mais la bâtisse consistant on une écurie et un grenier à paille est complètement brûlée. Une chèvre qui était dans l’écurie a été trouvée complètement carbonisée.
Les époux Baille sont dans un état navrant. Les pertes s’élevant à près de 3.000 francs sont couvertes par une assurance. La malveillance est étrangère à cet incendie, dont on ignore encore les causes.
Le Petit Provençal 28 août 1883
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L'automne 1902 fut vivement agité à Trets et dans toutes les bouches du Rhone avec une grève générale des mineurs. Sur notre commune les tensions furent alors vives entre le maire et les grévistes
GREVE GENERALE
TRET8 — Jeudi matin, vers 7 heures, arrivaient dans notre ville deux délégués grévistes de la Compagnie nouvelle des Charbonnages des Bouches du-Rhône pour inviter leurs camarades de travail à se mettre en grève dès aujourd’hui. La journée pour les deux postes d’ouvriers s’est terminée sans incidents. A 6 heures du soir, était placarde dans tous les établissements publics un appel aux mineurs les invitant à une reunion qui devait avoir lieu à l’ancien hôpital. A l’issue de cette reunion, le citoyen Auguste Negrel convocateur pour cotte dernière, nous fait connaître que la grève a été votée à l’unanimité.
Vendredi matin, les mineurs qui s’étaient donné rendez-vous à 6 heures, se dirigeaient vers la mine au nombre de 130 environ ; le personnel des mines do la section de Trots, Compagnie de la Grand’Combe, se compose d’environ ‘200 ouvriers de l’intérieur et 75 ouvriers de l’extérieur y compris les ateliers). Les ouvriers franchirent le seuil de la porte, en face les bureaux, pour présenter, leurs revendications aux patrons. M.Baudran, Ingénieur, accompagné de M. Pailheret, sous-ingénieur leur a répondu : ** Messieurs, il m’est impossible do répondre A chacun de vous; les portes sont toutes grandes ouvertes pour ceux qui veulent travailler ; si vous avez A me causer, envoyez-moi une délégation. Je me tiens à votre disposition. » La délégation a été alors introduite dans le bureau de M. l’ingénieur et l'entrevue a duré une demi-heure environ.
Les quelques ouvriers qui sont rentrés aux chantiers ont été hués, mais sans menaces. Deux représentants do la loi sont sur les lieux. Une nouvelle réunion est organisée pour la continuation de la grève.
Le Petit Marseillais 11 octobre 1902
La Grève Générale des Mineurs Trets,
18 octobre. Par suite de quelques nouvelles rentrées d’ouvriers aux chantiers, il a été permis à la compagnie des mines de commencer en petite section l’extraction de charbon. Si nous en croyons les on-dit et cela selon toutes probabilités voisines de la certitude, de nouvelles recrues auront lieu demain lundi qui permet tront sans doute de rallier l’extraction au triage de l’extérieur. Les grévistes, toujours nom breux, dont la plupart sont propriétaire agriculteurs, se livrent aux travaux des champs. Le calme le plus complet règne actuellement
Le Petit Marseillais 19 octobre 1902
Le maire, les jaunes et les grévistes….
On nous écrit de Trets :
La situation est toujours la même à Trets, ou, en dépit des provocations du maire et de ses employés les « jaunes », le calme le plus parfait ne cesse de régner. Les grévistes ont décidé d’adresser une lettre à M. le préfet pour le mettre au courant des agissements du maire de Trets. C’est le citoyen Négrel qui a transmis à M. Mastier cette lettre dont voici le texte :
Monsieur le préfet, Le Comité de la grève des ouvriers mineurs a l’honneur de s’adresser à votre haute bienveillance afin de vouloir bien demander à M. le maire de Trets des explications sur sou attitude à l’encontre des grévistes. Vous ne devez pas ignorer, Monsieur le préfet, que ce magistrat est en même temps sous-directeur des mines (section de Trets) qui font partie de la Compagnie de la Grand’Combe.
Plusieurs délégations de grévistes lui ont été envoyées pour demander son appui, afin de nous aider dans son rôle de premier magistrat à faire aboutir nos justes et légitimes revendications. Cet étrange magistrat les reçut en leur refusant carrément tout son concours comme maire de Trets. Dans le beau mouvement de manifestation de grévistes qui eut lieu le dimanche 12 octobre, ceux-ci trouvèrent la porte de la maison commune fermée, malgré le calme qui régnait parmi eux, car ils allaient porté à notre premier magistrat leurs revendications.

Mais notre maire n’oublie pas, matin et soir, de se trouver aux abords de l’entrée des mines et semblant narguer les grévistes, alors qu'il salue et protège quelques renégats « jaunes » qui se rendent au travail des mines et qui nous adressent constamment des provocations, quant au contraire les ouvriers grévistes les laissent passer librement. Un fait qui mérite votre attention.
Monsieur le préfet, se passait le mercredi 15 octobre ; M. le maire était aux abords de l’entrée des mines, comme d’habitude, lorsque voyant venir cinq ou six renégats, il se tourna vers les grévistes et d’un regard méprisant : « Voilà , leur dit-il, les bons travailleurs »! Monsieur le préfet, nous vous demandons, avis. instance, au nom du Comité et de tous les ouvriers grévistes, maintenus par toutes les corporations ouvrières de la ville de Trets, ce que notre maire pense faire à l’avenir et si, par son attitude, il veut créer le désordre dans son pays. Mais alors, en ce dernier cas, qu’il n'oublie pas qu'il en est le seul responsable. En outre, nous protestons énergiquement sur l'attitude de notre premier magistrat à notre encontre, car nous revendiquons dans le calme le plus complet, ca doit être notre droit. Nous vous prions, Monsieur le préfet, d’examiner toutes les injustices que nous avons reçue du premier magistrat de la ville de Trets et qui pourraient entraîner des événements déplorables
Veuillez agréer, etc. Pour le Comité de la grève : Le président, Négrel Auguste. Hier matin, à 6 heures et demie, une imposante manifestation de grévistes a eu lieu devant la mairie, on y a longuement acclamé la grève !
Le petit Provençal du 19 Octobre 1902
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On poursuit notre voyage rétrospectif dans 2 siècles de faits divers tretsois avec notre rubrique quotidienne "LE TRETS GLAUQUE". Aujourd'hui notre Doloréan Policière s'arrête en
1928 avec chose rarissime un crash d'avion sur la commune, il n'y en aurait eu 2 seulement dans l'histoire apparemment. Voici le premier qui a eu lieu dans le champ où sont plantés les iris de nos jours
UNE AVIONNETTE ANGLAISE ATTERRIT VIOLEMMENT A TRETS
Trets, 8 avril. — Ce matin, vers 9 heures 45, une avionnette a atterri au quartier de Bonnafoux, dans un champ de blé appartenant à M. Mouttet. En touchant le sol, le vent qui soufflait a fait « piquer de nez » l’appareil ; son hélice a été brisée et le capot légèrement endommagé. Tout s’est borné à ces dégâts matériels. Deux aviateurs étaient M William Lobett, le propriétaire de l’apoareil, et son pilote, venant par étapes de Bristol (Grande-Bretagne). Partis ce matin de Marignane, ils se rendaient à Nice. C’est par suite d’une indisposition passagère du pilote, qu’ils ont du atterrir à Trets. Cette avionette portait les indications suivantes : A. H. Downes Sbaw, Squ. Clipton-Bristol et D. H. Moth Haviland.
Le Petit Marseillais 9 avril 1928 ************************************************

Ce vendredi 24 avril, devait se tenir à Trets pour la 10e année consécutive, la traditionnelle cérémonie de commémoration du génocide arménien. Il n'en sera hélas rien cette fois puisque les cérémonies sont interdites en raison du confinement général.
Cependant, à la demande de la famille Sarkissian, l'église de Trets a eu la gentillesse d'accepter une Veillée commémorative du Génocide des Arméniens en faisant sonner les cloches pendant 10 minutes
ce soir jeudi 23 avril 2020 à 19h00, il en sera de même au même moment en Arménie (heure locale du pays). Ils appellent aussi à déposer une bougie sur le rebord de votre fenêtre.
Cet événement annuel du génocide des Arméniens du 24 Avril 1915, est déclaré comme Journée nationale par la France.
Pour rappel ce génocide a eu lieu d'avril 1915 à juillet 1916. Pour mémoire, le 24 avril 1915, 600 intellectuels ont été interpellés et assassinés à Constantinople, capitale de l’empire Ottoman. Les Arméniens estiment qu’1,5 million des leurs ont été tués de manière systématique par les troupes de l’Empire pendant la Première Guerre mondiale.

Quelques tretsois ont répondu à l'appel et ont ainsi sorti une bougie ce jeudi soir
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