Toutes les petites informations, de la vie du Sport à Trets avec les résultats, les affiches, les évènements, pour être encore plus informé sur ce qu'il se passe à Trets et de manière plus rapide... Si vous avez des infos, des résultats, photos à communiquer, si vous êtes au courant de quelque chose qui se déroule ou va se dérouler à Trets, envoyez dès maintenant un mail ou poster un message sur le forum, l'info sera rapidement mise en ligne ici... Merci à vous !
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En cette période de pandémie mondiale de Coronavirus s'il y a bien une catégorie de la population qui est en danger par ce virus c'est bien nos anciens et ceux sont eux qui portent hélas le plus lourd tribu dans les 10 000 morts que compte la France à ce jour depuis le début de l'épidémie. Trets au coeur de la Provence a donc voulu prendre des nouvelles de nos ainés tretsois qui vivent dans la maison de retraite de St Jean du Puy qui se nommait auparavant : LES MAISONS DU SOLEIL, à son ouverture le 1er novembre 1978. Rassurez vous les 73 résidents sont en pleine forme, comme à leur habitude d'ailleurs et sont eux aussi confinés dans la résidence depuis plus de 3 semaines. Une situation d'enfermement qui doit leur rappeler de bien mauvais souvenirs, s'ils se souviennent de leur tout jeune age, il y a 80ans, lors de la Seconde guerre mondiale où pour sortir leurs parents et eux devaient fournir un laisser passer. Eux qui ont connu de nombreuses épidémies au fil de leurs décennies d'existence mais jamais d'une telle ampleur et avec de telles conséquences.
Nos ainés (dont la plus âgée va avoir 100ans fin mai) sont donc confinés dans la maison de retraite et face à la menace du COVID-19, et sur ordre du gouvernement, depuis le 13 mars dernier, seuls le personnel, les médecins et les infirmières sont autorisés à pénétrer au sein de l'établissement désormais. Mais à la Résidence, confinement ne rime pas avec morosité et isolement, le personnel fait tout pour que la vie se passe bien pour nos anciens et toute l’équipe redouble ainsi d’ingéniosité pour maintenir le contact avec l’extérieur : un SAS permet aux familles et aux personnes extérieures de déposer des colis pour les résidents. Et pour rester en contact avec leurs proches outre le téléphone, le personnel organise pour ceux qui ne savent pas bien manier les outils modernes, des séances visiophones avec what’s app et une tablette pour qu'ils puissent ainsi converser en se voyant et leur remonter ainsi le moral et donc se sentir moins seuls.

La Direction elle a entièrement revu le fonctionnement de la Résidence en cette période de crise sanitaire, afin de protéger au mieux les Résidents. Les repas qui se prenaient auparavant généralement de façon commune dans le grand foyer se font maintenant dans leur studio avec un portage de plateaux repas, tandis que le personnel Nathalie et Alexia s'occupent de leurs courses comme l'achat de cigarettes et de magazines, ils se font aussi livrés à domicile par la superette VIVAL. Le personnel prend par ailleurs soin des voitures de ceux qui conduisent encore en faisant démarrer de temps en temps leur moteur.
Des mesures drastiques d'hygiène ont été mises en place évidemment avec un renforcement du ménage et de la désinfection des parties communes, distribution de masques et mise à disposition de gel hydro-alcoolique à l’ensemble du personnel. Les distances de sécurité entre résidents et personnels sont aussi respectées à chaque fois.
Concernant leur journée, les retraités passent donc la majeure partie du temps dans leur appartement, à regarder la télévision (où ils peuvent profiter de la programmation de vieux films l'après midi sur France2 notamment) mais ce n'est pas tout, puisque des animations leur sont aussi proposées, non plus en groupe comme avant mais en individuel, l'animatrice leur prépare ainsi des jeux (quizz, petit bac, anagramme, ….) qu'elle leur distribue deux fois par semaine. Les résidents peuvent aussi prendre l'air dans le parc de la résidence accompagnés du personnel, tout en maintenant à chaque fois une certaine distance évidemment . Un petit gouter leur est en outre servi chaque après midi.
Enfin afin de les distraire et les amuser, Nathalie l’animatrice et les Nathaliettes (salariées reconverties pour l’occasion en professionnelles du spectacle), ont réussi la prouesse d’offrir ce mardi après midi un spectacle aux résidents tout en respectant les mesures barrières et la distanciation sociale en chantant et en dansant. "On a fait le tour du jardin avec la sono devant les yeux émerveillés des résidents installés sur leur balcon ou à leur fenêtre. La participation et les applaudissements ont été à la hauteur de l’investissement de notre nouvelle troupe. Fort est à parier que les Résidents en redemandent !" confie l'animatrice.
Photos N.M.
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- Faits divers Presse Sécurité
Retour sur l'inspection de la Brigade de Gendarmerie de Trets ayant eu lieu le Lundi 16 mars dernier
La Gendarmerie fait le bilan 2019 Des délits en hausse mais moins de cambriolages !
L'ultime inspection annoncée de la gendarmerie nationale en Pays d'Aix pour cette année, s'est tenue à Trets :

"Un bon travail d'ensemble de l'unité pour l'année 2019 qui témoigne d'une maitrise de la circonscription à consolider dans la durée". C'est en ces termes que le Lieutenant Colonel Albin Leprince à la tête de la compagnie d'Aix-en -Provence, résumera le bilan de l'année écoulée pour la brigade de Trets à l'occasion de sa traditionnelle inspection. Celle -ci avait démarré quelques minutes plus tôt avec la revue des troupes, la montée des couleurs et la remise de témoignages ou lettres de félicitation (Voir encart).
Commentant plus précisément les chiffres d'une activité 2019 particulièrement riche avec la crise des gilets jaunes, il sera mis en exergue le fait que l'ensemble
des crimes et délits pour 2019 ont légèrement progressé (643 faits contre 667 en 2018), "par contre le taux d'élucidation tous agrégats confondus s'est accru de presque 6 %" précisera le Lieutenant Colonel. Et de poursuivre : "Par ailleurs la délinquance de proximité a baissé de presque 6 % et les atteintes aux biens des particuliers, le focus qui retient le plus notre attention, ont diminué de 7 %.
Les
cambriolages ont diminué dans les mêmes proportions (99 contre 92), avec une baisse assez nette sur les cambriolages de résidences privées principales ou secondaires. En revanche les
cambriolages des commerces et autres lieux ont un petit peu augmenté . La tendance générale est toutefois à la baisse, motivée par l'effort de résolution entrepris qui a plus que doublé par rapport à l'année précédente (15.2 %) se situant cette fois au dessus de la moyenne nationale). En effet c'était un des gros points noirs de l'année 2018, un résultat largement en dessous de la moyenne, mais essentiellement du au caractère itinérant de cette violence. Autre résultat méritoire : la baisse des cambriolages se cumule avec une baisse des
vols liés à l'auto et aux deux roues, alors que l'on observe par ailleurs, tel un système de vases communicants, que la baisse de l'un entraine souvent l'augmentation de l'autre. Un phénomène contenu donc.
Le vol de véhicules a lui seul baissé de 37 %, avec un taux d'élucidation qui se maintient dans ce cas. Les atteintes à l'intégrité physique quant à elles, ont augmenté de 7% (c'est un tendance générale sur l'ensemble du territoire depuis plusieurs années. NDLR) .

Le lieutenant Colonel commentera : "Cela se traduit par des
violences non crapuleuses intra-familiales, conjugales (48 faits) avec un taux d'élucidation de 97,5 %. Un point d'attention des autorités sur la lutte contre ces violences a été porté en 2019, donnant lieu à des journées de formation pour les gendarmes, policiers et magistrats, clôturées par une intervention de la garde des sceaux Nicole Belloubet". Par ailleurs une très bonne présence terrain est visible, elle représente 58.5 % des chiffres relatifs à l'activité.
On notera au passage que le
nombre d'infractions police-route verbalisées est passé de 385 à 408, répondant au bilan d'accidentalité routière de l'année 2019 ( 13 accidents 2 tués 17 blessés), qui n'est pas aussi bon qu'en 2018 (5 accidents aucun tué 10 blessés) et une année 2020 qui démarre avec trois nouveaux tués sur la commune. "Des chiffres qui sont malheureusement au dessus de la tendance et souvent liés à des erreurs d'appréciation individuels. Le nombre de contrôles routiers s'en trouvera donc augmenté sur l'année à venir, ainsi que les dépistages d'alcoolémie et de stupéfiants (déjà été augmentés de 300% en2019)" terminera le chef de compagnie.
Pour ce qui est des o
bjectifs 2020, il s'agira de : "continuer à développer le travail d'initiative, éventuellement dans le cadre de nouveaux dispositifs d'optimisation qui seront mis en place au printemps ou à l'été, et dans l'immédiat assurer le continuum de sécurité sur les trois communes de la circonscription malgré l'ensemble des crises que traverse le pays ", conclura le Lieutenant Colonel Leprince.
La Brigade de Trets :
C'est 19 militaires (gendarmes Officiers de Police Judiciaire, gendarmes Agents de Police Judiciaire, et Gendarmes Adjoints Volontaires, avec à leur tête depuis bientôt deux ans, le Major Hennequin . En 2019 la brigade a connu un renouvellement assez important avec 4 départs (1 mise en retraite pour l'Adjudant Coquibus après plus de trente ans de bons et loyaux services, 3 mutations pour 2 gendarmes et 1 GAV) faisant place à 4 nouveaux arrivants de mêmes grades.
L'un d'entre eux a réussi l'examen d'OPJ, deux autres viennent d'entamer leur formation. Sur les 13500 hectares (Peynier, Puyloubier, Trets) couverts par la brigade, les militaires assurent aussi la protection de 15700 âmes. Notons que la brigade de Trets s'est vue décerner à l'occasion de cette inspection, un témoignage de satisfaction collectif émanant du commandant de région. Celui ci faisant référence à la charnière 2018/2019 et le mouvement des gilets jaunes sur la zone industrielle de Rousset ou le péage de La Barque, au cours de laquelle elle a fait preuve d'un engagement sans faille et d'une qualité professionnelle irréprochable. Il en a été de même pour plusieurs brigades de la compagnie d'Aix-en-Provence.
Trois lettres de félicitations individuelles ont été remises et saluent le plein investissement, les qualités professionnelles ou le sens élevé du devoir dont ces gendarmes ont fait preuve pour le traitement d'enquêtes portant sur des faits d'apologie du terrorisme, ou dans le dispositif de sécurisation mis en place à l'occasion de l'anniversaire du débarquement en Normandie (Adjudante Dumet).
I. LO. LA PROVENCE / Photos I.Lo************************************************

Embarquement en
1935 aujourd'hui pour notre Doloréane Policière avec une arnaque au bureau de poste installé avenue Mirabeau , via ce nouvel article de notre rubrique quotidienne "LE TRETS GLAUQUE" consacrée à 2 siècles de faits divers tretsois.
COMMENT L’ESCROQUERIE FUT DECOUVERTE A TRETS
Trets, 13 mai. — Ce matin, vers 9 heures, un individu se présentait à notre bureau de Poste pour encaisser un mandat de 1.700 francs. Cette somme lui fut payée par une employée du bureau sur le vu d’une carte d’identité établie au nom de Garnier Gustave. Après son départ, la receveuse, en examinant le mandat, s’aperçut qu’il était faux. La gendarmerie, aussitôt prévenue, lança, par téléphone, dans les sections et brigades limitrophes, le signalement du filou.
Celui-ci était arrivé à Trets, en auto, avec deux autres individus . Ils n’ont fait dans notre ville qu’un très court arrêt, juste le temps nécessaire pour encaisser le mandat, puis ils sont repartis et ont tenté, à la recette des postes de Peynier, la même opération qu’à Trets, pour un mandat d’égale somme : 1.700 francs. Le receveur étant en tournée, le mandat, n’a pu être payé. Celui qui le présentait a dit alors qu’il reviendrait demain et est parti aussitôt avec ses complices. Ils ne sont pas allés bien loin car, grâce au signalement donné par la gendarmerie de Trets, les trois filous ont été arrêtés à Lambesc, comme nous le relatons plus loin.
TROIS ARRESTATIONS A LAMBESC
Lambesc 13 mai. — La gendarmerie a arrêté trois des escrocs aux faux mandats. Ce sont : Eugène Cretara, 41 ans ; Davien Quilichini, 31 ans ; Laurentin Çutolo. 35 ans, tous trois domiciliés à Marseille. Us avaient encaissé une assez forte somme dans plusieurs bureaux de postes. Ils étaient encore porteurs de plusieurs faux mandats émis à Castelnaudary. Us avaient une auto qui leur permettait des déplacements rapides et ils étaient armés de pistolets automatiques chargés. La voiture dans laquelle voyageaient ces individus fut, reconnue comme ayant appartenu à M. Cutoli, demeurant à Marseille, rue Montgrand.
Le Petit Marseillais 14 mai 1935 ************************************************
Notre Doloréane Policière s'arrête aujourd'hui en
1936 avec un accident de car à cause d'une guêpe, via ce nouvel article de notre rubrique quotidienne "LE TRETS GLAUQUE" consacrée à 2 siècles de faits divers tretsois.
Les accidents de la route : Une guêpe provoque le canotage d’un car
Trets 26 Mai 1936. Aujourd'hui mardi, vers 16 heures, le car faisant le service des mineurs Trets - Meyreuil et ramenant les ouvriers du poste de jour à Trets, a culbuté a 300 mètres après le passage à niveau de Château-l’Arc même en face l'ancienne usine d'alumine. Parvenu à cet endroit, et en plein détour, une guêpe vint frapper le chauffeur en plein visage, celui-ci surpris fit une embardée et fila droit sur le talus de gauche qui justement est effronté sur deux mètres de long et livra passage au car qui alla culbuter à quelques mitres seulement dans le fossé assez profond en cet endroit.
Les occupants du premier car, qui fait le même service et qui était devant à 50 mètres, virent l’embarde et se portèrent immédiatement au secours de leurs camarades qui étaient tous, pêle-mêle et blottis sous les banquettes détachées, au milieu des vitres brisées. Tous furent donc retirés tant bien que mal de cette fâcheuse position et il n'y eut heureusement que des blessures peu graves, sur les 28 occupants, une vingtaine furent pansés par le docteur Giudicelli à leur arrivée a Trets.
Parmi les blessés citons ; Allard Gabriel, Castillon Clermont. Moutte Alexandre, Bouisson Félicien, Giay Dominique. Isoard Marius. Fournier Marcel, Michel Marius, Fournier Marcel, Michel Marius, Villecroze Emile, Celli Joseph, Fabre Jules et quelques autres dont les contusions ne sont que légères, entre autres Martin Léon, correspondant du « Petit Provençal » .
A l’arrivée du car à Trets. cet accident a produit une très vive impression parmi la population.. D’autres accidents peuvent se reproduire si la chaussée effondrée n'est pas réparée immédiatement.
Le Petit Provençal 27 mai 1936
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- Vie tretsoise Souvenirs Santé
En ce printemps 2020, plusieurs tretsois sont touchés par l'épidémie mondiale de Coronavirus qui touche la France et la planète entière depuis janvier 2020. Mais les tretsois ont en vu d'autres de virus et épidémies en tout genre : pestes, choléra, dengue, grippe asiatique, rougeole, variole, toutes ces maladies ont ainsi touché et tué de nombreux tretsois malheureusement au fil des siècles.
Retour sur ces désastres sanitaires qui ont frappé notre commune grace au travail de recherche des AMIS DU VILLAGE (avec les causeries de G Van Oost) mais aussi des infos parues dans la presse locale de ces deux derniers siècles...
Juillet 1364 : Une épidémie mystérieuse au Studium PapalÂ

En juillet 1364, un mal mystérieux fait son apparition dans les murs de l’école. Il va vite provoquer de grandes peurs et faire de profonds ravages. Malgré la présence d’un médecin attaché au studium, on fait appel à un médecin juif du village, puis à deux médecins de Saint Maximin. Les trois apothicaires de la ville n’arrivent plus à répondre aux besoins. On organise alors des réunions de prières et des processions. Pour finir, les malades guérissent et cette guérison paraît miraculeuse. Mais après une petite accalmie, la maladie réapparaît, encore plus virulente, en février 1365.
Plus de la moitié des écoliers est touchée et une dizaine d’entr’eux meurent. Ceci condamne le studium : le 1er mai 1365, Urbain V prend la décision du transfert à Manosque.
1720 : La Peste
En Juin 1720 toute la Provence avait été frappée par une grave épidémie de Peste , enfin toute sauf Trets, qui d'après le journal Le Sémaphore de Marseille de Juin 1903 expliquait que la localité ne figurait pas sur les listes des lieux pestiférés de 1720, même si "les conditions d'hygiène de Trets étaient déplorables", et que la commune avait connu de nombreuses autres épidémies dans le passé. Cette maladie était aussi présente en 1546 mais on ne sait pas si Trets avait cette année là été touchée.
1834 : Le choléra
1820, 100ans plus tard donc, le choléra apparait en Asie. Marseille sera touchée plus tard vers 1834 avec un nombre de victimes très élevé après plusieurs mois de pluie et d'orages. Dix à douze mille habitants quittent la ville. Cette première épidémie fait 865 morts, suivie par une seconde qui emporte 2 500 personnes… On ne sait pas si Trets sera touchée. Une troisième pandémie reviendra en 1853-1854 en Provence.
MARS AVRIL 1876 : La Variole
Le Petit Marseillais du 25 avril 1876 rapporte : "Une lettre particulière que nous recevons de Trets annonce qu'une épidémie de variole (ou petite vérole : Maladie infectieuse contagieuse due à un poxvirus) assez sérieuse s’est déclarée dans cette localité. Le virus de la variole se transmet exclusivement par voie interhumaine. Cependant, grâce au zèle et au dévouement des médecins de Trets, les progrès de la maladie se sont arrêtés, et tout fait espérer qu'avant peu elle disparaîtra complètement. rapportait Le Petit Marseillais en mars. Des mesures hygiéniques ont alors été prises pour que l’épidémie ne se communique pas à la population comme à Pourrières."
AOUT 1884 : Le choléra le retour
Cette fois c'est le choléra qui touchera Trets, au moins 2 décès seront enregistrés sur la commune, à Peynier un est certain rapportait la presse de l'époque début aout 1884. Une épidémie qui touchera tout l'été de cette année là toute la région avec près de 500 morts par exemple à Marseille les 15 premiers jours de Juillet 1884. Le choléra est une toxi-infection entérique épidémique contagieuse due à une bactérie caractérisée par des diarrhées brutales et très abondantes (gastro-entérite) menant à une sévère déshydratation. La contamination est orale, d’origine fécale, par la consommation de boissons ou d'aliments souillés.
JUILLET 1899 : La rougeole
Depuis quelque temps, une épidémie de rougeole sévit dans notre ville. Au début, la maladie assez bénigne ne faisait pas de victimes, mais tout à coup le mal s'est aggravé et plusieurs décès se sont produits, "aussi nous ne
saurions trop engager la municipalité à prendre des mesures rigoureuses pour enrayer cette épidémie qui devient très dangereuse pour les enfants, surtout avec la température que nous subissons depuis quelques jours.
Pourquoi ne pas faire passer le tombereau trois fois par semaine tant que dure l’épidémie, car en certains endroits les immondices et les détritus de toutes sortes répandent une odeur pestilentielle. Nous pensons que la municipalité se fera un devoir d’appliquer les règlements concernant l’hygiène, car il y va de ln santé de toute une population" écrivit ainsi Le Petit Provençal cet été là .
1900 : La fièvre typhoïde
1900 sera une « annus horibilis » : Une sécheresse exceptionnelle a régné dans la région : l’Arc, les puits, les fontaines, sont à sec. Fin septembre, un orage d’une violence inouïe provoque des infiltrations dans la nappe phréatique, semant dans le pays le germe de la fièvre typhoïde. Début octobre, on a recensé plus de 50 cas à forme muqueuse et dynamique, et enregistré 4 décès. Toutes les fontaines qui ont recommencé à couler distribuent généreusement germes et colibacilles.
Des consignes d’hygiène sont données, mais très difficiles à faire accepter et à mettre en oeuvre en ce début de XXème siècle :
- les eaux des puits publics devront être bouillies avant d’être consommées ;
- dans les familles où se trouvent des malades, il est ordonné de désinfecter les matières avec du sulfate de cuivre ;
- les déjections des malades ne devront pas être déversées sur la voie publique… (comme cela se fait encore à cette époque…)
Pendant ce temps, la recherche de sources n’a toujours rien donné… mais la municipalité se montre très déterminée à étudier toutes les possibilités…
NOVEMBRE 1913 : Double épidémie
Cette fois la ville sera touchée par une double épidémie de clavelée (clavelée, ou variole ovine une maladie dermatologique des moutons hautement contagieuse) et de rouget. Celle ci selon Le Petit Provençal de l'époque était attribuée à l’invasion du fléau de l’arrivée en Crau de 4 à 5.000 bêtes à laine venues du Piémont.
1917 / 1919 : La grippe espagnole
Alors que le monde termine la Première Guerre Mondiale dès 1917 la Provence va être frappée de plein fouet par la pandémie de "grippe espagnole" mais aussi le monde où la population dans plusieurs pays portait alors déjà des masques. À l'automne 1918, l'épidémie devient aussi grave en France qu'aux États-Unis, avec des pertes terribles. Dans notre région, la situation est vite dramatique: des villes entières comme Marseille mais aussi Nice sont paralysées, autant par la maladie que par la crainte précise LA PROVENCE. Une véritable panique s'installe, renforcée par le manque d'informations. Elle disparaitra en 1919 peu à peu, on ne sait pas si des tretsois ont été infectés.
19h56 / 1958 : La grille asiatique
Quelques décénnies plus tard c'est la Grippe asiatique qui a frappé le monde entre 1956 et 1958, et la Provence dont Trets en 1957 même si aucune consigne ou précautions particulières n'avaient alors été prises à l'époque. Une pandémie de grippe A. À l'exception des personnes âgées de plus de 70 ans, la population mondiale n'avait alors aucune immunité contre ce virus. Il fut démontré que le virus seul, sans surinfection bactérienne, pouvait être mortel par pneumonie et œdème pulmonaire. Les sujets les plus à risques furent les patients cardiaques et les femmes enceintes au troisième trimestre de grossesse. Elle aurait fait deux millions de morts dans le monde.
Photos du journal Excelsior 1919
2020 : Le Coronavirus
Un nouveau virus parti de Chine envahit le monde entier dont la France dès le mois de février causant des milliers de morts dans le pays. COVID-19 c'est son nom exact, est une maladie infectieuse provoquée par un nouveau virus qui n'avait encore jamais été identifié chez l'être humain. Ce virus provoque une maladie respiratoire (analogue à la grippe) avec des symptômes comme la toux, la fièvre et, dans les cas les plus sévères, une pneumonie. De nombreuses mesures seront alors prises par le gouvernement avec la fermeture de toutes les écoles, magasins, salle de spectacles, lieux sportifs etc mettant la France à l'arrêt pendant des semaines.
Dès le 17 mars 2020 le pays entier (et des milliards d'habitants dans le monde) seront peu à peu confinés, enfermés chez eux pendant des semaines devant pour sortir dehors remplir une autorisation de sortie, une situation que les habitants n'avaient plus vécu depuis la seconde Guerre Mondiale. Les tretsois devront alors faire la queue pour rentrer dans les magasins pendant des semaines, les rayons des supermarchés étaient régulièrement vides, les rues totalement désertes, du jamais vu ! Un virus qui a infecté des tretsois, mais on ne connait pas le nombre exact d'habitants touchés , et on ne le connaitra surement jamais dans la mesure où la population n'est pas testée et que le secret médical prédomine.
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Notre Doloréane Policière s'est cette fois arrêtée dans une embuscade nocturne en pleine nuit, en
1927 via ce nouvel article de notre rubrique quotidienne
"LE TRETS GLAUQUE" consacrée à 2 siècles de faits divers tretsois.
Encouragement au mal

INQUIÉTANT, fait divers : « Dimanche dernier, vers 23 heures 30, Mr Mège, agent de publicité, venant de Cannes, se rendait à Paris en automobile, quand, sur le territoire de Trets (Bouches-du-Rhône), il tomba dans une embuscade faite de fascines et de branches d'arbre barrant la route. Comme il mettait pied à terre pour se rendre compte de la nature de l'obstacle, un homme masqué, le couchant en joue avec un fusil, lui ordonna de vider ses poches et d'en déposer le contenu sur la route.
M. Mège, ayant dû s'exécuter, se vit dépouiller de sa montre en or ainsi que de son portefeuille contenant sept cents francs en billets de banque et une médaille de saint Christophe, protecteur des automobilistes ». Eh bien ! cela devait arriver ! On a beaucoup trop insisté, dans la presse, sur la façon brillante dont les dissidents marocains avaient rançonné des voyageurs de marque égarés sur les pistes de leur patelin. Après cela, un tas de braves garçons de chez nous se sont dit que ce qu'avaient réussi de simples marchands de tapis demeurés à l'état sauvage, des Français intelligents et débrouillards pouvaient l'entreprendre avec toutes chances de succès. C'est à la suite d'un raisonnement de ce genre, que M. Mège s'est vu contraint d'abandonner sa montre et son portefeuille sur le territoire de Trets.
Il doit d'ailleurs s'estimer heureux d'en être quitte à si bon compte. Nous aussi. Quels seraient à présent nos ennuis si les dissidents des Bouches-du-Rhône, ayant entrainé leur captif dans d'inaccessibles repaires, exigeaient pour le remettre en liberté une rançon de trois misions et demi, en pièces de cent sous, qu'il nous faudrait aller leur porter à dos-de mulet à travers les défilés sauvages des Alpilles provençales ?
B.G. Paris-soir 1 décembre 1927
Photo RUE PASTEUR
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- Aux alentours Télévision Vidéo

Depuis
jeudi 2 Avril, FUVEAU a retrouvé son marché, c'est l'une des 5 communes du département en effet à avoir eu l'autorisation du préfet car l’offre alimentaire est relativement limitée chez notre voisine : 4 commerces dans le centre ville et un supermarché en périphérie. Le marché offre donc une alternative nécessaire à la population, notamment celle qui ne peut se déplacer facilement et permet aussi aux producteurs d'écouler leurs marchandises. Fuveau a aussi pris de nombreux engagements pour l'organiser en limitant le nombre de personnes sur la place où se tient le marché, une entrée et sortie distincte sur le marché communal avec fléchage, un grand espacement entre les marchands, interdiction faite aux clients de manipuler de la marchandise etc...
Une première pour ce retour du marché alimentaire composé de 5 commerçants, qui a connu une belle affluence avec plus d’une centaine de personnes ravies de ce marché, venues faire leurs courses dans une organisation qui a bien fonctionné comme le rapportent le site FREQUENCE SUD et la radio RTL qui faisait des reportages en direct jeudi sur son antenne.
Photos : FREQUENCE SUD
LES DEUX REPORTAGES DE RTL
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Comme annoncé en février dernier, ce samedi 4 avril 2020 c'était CARNAVAL à TRETS, plus tard qu'à l'accoutumée en raison des élections des municipales. Mais cette version fut hélas bien différente puisqu'en mode confiné, pas de rassemblements place de la mairie, de défilé dans les rues, de spectacle au gymnase comme prévu initialement puisque tout est interdit en raison de la pandémie de Coronavirus…
Les tretsois ont dû le faire chez eux dans leur salon et jardin comme l'avait proposé
Trets au cœur de la Provence ce vendredi, et comme l'avaient fait plusieurs mairies en France ces dernières semaines. Il est hélas peu probable que le carnaval soit reporté malheureusement puisque le confinement risque de durer jusqu'à fin avril et qu'ensuite on ne sait pas si les rassemblements festifs seront autorisés ou non, on ne sait d'ailleurs même pas si on pourra avoir des festivités et spectacles cet été hélas… Espérons que oui...
Voici les photos envoyées par les tretsois…. Un grand merci à eux
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Aujourd'hui notre Doloréane Policière nous emmène en
1916 en pleine première guerre mondiale avec une tentative d'assassinat dans notre rubrique quotidienne "
LE TRETS GLAUQUE" consacrée à 2 siècles de faits divers tretsois.
TENTATIVE D’ASSASSINAT SUR UN BERGER
On nous télégraphie de Trets, 3 janvier
Le nommé Joseph Pucchietti, 42 ans, berger chez M. Peysson, fermier à la Grande-Bastide, près de Peynier, avait fait la connaissance, depuis quelques jours, du nommé Raspini Carlotti, né dans la province de Novaro (Italie), en 1892. Pucchietti, qui habite seul la Grande Bastide, où il a la garde du troupeau, avait offert le vivre et le couvert à son nouvel ami.
Dans la nuit de dimanche à lundi, vers minuit, au moment ou les deux hommes regagnaient leur chambre, Raspini exigeait que Pucchietti lui remît l’argent qu'il possédait, et, sur son refus, le frappa d'un coup de poignard, qui atteignit Pucchietti au dessus du sein droit, lui faisant une blessure peu grave. Sous la menace de nouveaux coups, Raspini obligea Sa victime à lui désigner l’endroit où elle tenait ses économies. Il put s'emparer ainsi d’une somme de 100 francs, d’un revolver chargé et de l’argent que Pucchietti avait sur lui.
Peu satisfait sans doute de son butin, Raspini frappa de nouveau Pucchietti d’un violent coup de pied qui lui brisa le maxillaire gauche et s’enfuit, laissant sa victime évanouie, croyant l’avoir tuée. Revenu à lui, Pucchietti, tout en sang, put se traîner jusqu’à la maisonnette de Defarges, où il demanda du secours.
M. le docteur Villemus, de Trets, vint donner ses soins au berger, dont les blessures ne met tent pas la vie en danger. Notre dévoué brigadier de gendarmerie se rendit immédiatement sur les lieux et commença son enquête. Le signalement de l’agresseur a été transmis à toutes les brigades voisines, et il y a lieu d’espérer que Raspini ne tardera pas à être arrêté.
Le Petit Marseillais 4 janvier 1916
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