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  • Depuis quelques années le loup a fait son retour dans notre région notamment dans les massifs de Ste Victoire, du Regagnas, Olympe, Aurélien et a été vu à Trets ou St Maximin. PARIS MATCH a consacré tout un article au loup dans la cité varoise :

    Le loup sème la terreur... et les bagarres
    « Le loup, c’est un fléau, il tue et il est meilleur que nous. » Dans le bar-restaurant de la place centrale du village de Saint-Maximin-La-Sainte-Baume, Alain Bouverat Bernier distribue les cartes des membres de l’association de chasseurs qu’il dirige : « Ici, les sangliers ont tellement peur du loup qu’ils se réfugient dans les maisons. Parfois, on en voit des troupes se balader en plein après-midi. Ils deviennent diurnes pour échapper au loup. Ils sont terrifiés. Quant à nos tableaux de chasse, ils ont diminué de moitié en un an. Le loup a bouffé le reste. »

    Canis lupus défraie la chronique en cette rentrée. Sa population compte un millier d’animaux signalés dans 53 départements en France, et la grande majorité des meutes chassent dans le Sud-Est, « prélevant » plus de 10 000 moutons par an mais s’attaquant aussi à la faune sauvage. Une bénédiction pour les écologistes, selon lesquels le loup, par sa prédation vorace, régule la surpopulation des sangliers et des cervidés et évite les épizooties en éliminant les individus les plus faibles, renforçant la biodiversité. Une malédiction pour les chasseurs qui voient en lui un concurrent déloyal qui rafle tout, mouflons, chamois, cervidés, marmottes et qui, in fine, met en danger la biodiversité. « Le loup, c’est trois kilos de protéine par jour, explique Alain Bouverat Bernier. Il ne va pas devenir végétarien ! » Bien qu’aucune étude sur le long terme n’ait jamais démontré l’impact du prédateur sur les populations d’ongulés sauvages, le désespoir des chasseurs n’est pas feint. Si canis lupus ne dévore pas toutes leurs proies, au moins les disperse-t-il.


    Le « plan loup » doit être adopté avant la fin de l'année
    La préparation du nouveau « plan loup » qui doit être adopté avant la fin de l’année pour la période 2024-2029, suscite les habituelles tensions entre écologistes, chasseurs, agriculteurs et bergers. En juillet dernier, les organisations professionnelles agricoles ont quitté la table des négociations. Un premier document devrait malgré tout être livré le 18 septembre et répondre à deux principales interrogations : comment préserver l’espèce tout en protégeant aussi le pastoralisme ? Les règles concernant les tirs létaux doivent-elles changer ? Jusqu’à aujourd’hui, il n’y a officiellement en France aucune régulation de l’animal. Les lieutenants de louveteries de la brigade grands prédateurs de l’OFB (Office français de biodiversité) abattent les loups quand ils représentent une menace claire pour un troupeau. « On en a tué deux cette semaine du côté de Marseille », raconte l’un d’entre eux, sous le sceau de l’anonymat. Impossible de parler du loup sans enflammer les passions. Les tueurs de loups reçoivent des menaces de mort. Le 4 septembre dernier, le débat français, déjà houleux, a pris une dimension plus dramatique encore lorsque la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a affirmé que le loup représentait un « danger réel pour le bétail et potentiellement pour l’homme », ouvrant la voie à une révision du statut de protection du prédateur, régi depuis 1979 par la Convention de Berne. Pour l’anecdote, Dolly, le poney familial d’Ursula von der Leyen, a été tué par un loup en septembre 2022.


    « Faut que les gens soient touchés pour qu’ils comprennent », se marre Vincent dans le café de Saint-Maximin. Vincent est une tige sèche qui rigole tout le temps, il parle avec un accent sorti d’un bouquin de Giono et a « 43 ans de carte de chasse ». Il a tiré 6 000 cartouches la première année et depuis, un peu moins chaque année. Voilà un mois, alors qu’il partait à la pêche à l’aube, il a vu deux loups en pleine ville, devant le Super U, à 500 mètres du café : « J’ai braqué ma lampe torche sur eux. J’ai vu quatre yeux brillants qui me fixaient. Ils sont restés immobiles pendant trente secondes, puis ils ont disparu. Je vous assure, le loup, il nous infecte ! Ils sont au-dessus de la chaîne alimentaire. Ils tuent tout. Les sangliers, il n’y a plus que des clairs, des adultes. Les jeunes, on n’en trouve plus. Des gars raccrochent la carabine. Y’a plus rien à chasser ! Faut pas non plus les exterminer, hein, mais clairement, y’en a trop ! »

    Un sanctuaire pour le loup ?
    Naturaliste et chasseur, Patrick Zabé ne dit pas autre chose. Grand spécialiste du grand tétras dans l’est de la France, dans sa maison pleine de livres sur la chasse et de trophées qu’il est allé chercher jusqu’en Asie centrale, il explique posément qu’il faut réguler le loup comme on régule le renard. « Il faut lui réserver des sanctuaires. Assurer la pérennité de l’espèce, mais contrôler son développement. Depuis sa réintroduction, il n’y a aucun contrôle, il n’est pas traqué, il n’a plus peur de l’homme, il entre dans les villages. On est en train de saboter le boulot d’un demi-siècle d’agriculture. Les loups, eux, ils s’adaptent. Plus on tire, plus ils se reproduisent. Si les pouvoirs publics ne font rien, ça va finir par des empoissonnements, du braconnage. Ici, les gens veulent s’en débarrasser. »

    Un sanctuaire pour le loup ? Dans le parc du Yellowstone, aux États-Unis, la réintroduction du loup dans les années 1990 a enclenché un cercle vertueux. Le loup a fait chuter la population de wapitis. Sans ces herbivores, les peupliers et les saules se sont régénérés, attirant castors et autres espèces. Les ours et d’autres charognards ont profité des prises du loup laissées derrière lui. Selon des études menées par le parc national, le retour du loup a conduit à une plus grande biodiversité dans son espace. « Mais là-bas, note Patrick Zabé, quand un loup sort du parc, on l’abat ! »

    Dans son bureau à Nice, Jean-Pierre Caujole, président de la fédération de chasseurs des Alpes-Maritimes, s’inquiète aussi de l’évolution de la situation et confirme l’écroulement massif des tableaux de chasse cette année : « Des études nous ont annoncé que la réintroduction du loup n’aurait pas d’impact sur la faune sauvage. Alors c’est vrai, il n’y a pas eu de baisses au début, et on ne s’est pas inquiétés. Mais maintenant, les populations de chamois, de mouflons, s’effondrent. Notamment les populations jeunes. On le voit clairement dans nos plans de chasse : - 80 % de mouflons en moins en dix ans, - 10 à 15 % pour les chamois, -15 % pour les cervidés. »

    « Autour de Nice, nous avons 17 meutes »
    Chercheur spécialiste du cancer oculaire, Jean-Pierre Caujole estime que le modèle américain des sanctuaires n’est pas transposable en Europe occidentale : « Aux États-Unis, dans les parcs, comme à Livingston, on nous dit que les loups ont relancé la biodiversité. Et on veut appliquer cette politique avec le loup européen dans un espace d’élevage, avec des moutons et des humains partout. C’est une aberration. Chez nous, le loup a un accès énorme à l’alimentation. Sa fécondité s’adapte. Les louves alfa, beta et gamma portent des louveteaux. En hiver, quand les moutons sont à la bergerie, les loups deviennent une menace pour la biodiversité. Autour de Nice, nous avons 17 meutes qui comptent 10 ou 12 loups chacune. Pour un département. Des loups des Abruzzes croisés avec des loups Baltes. Le loup s’étend sans aucune prédation. On est devant un super-prédateur qui peut s’avérer dangereux. De toute façon, vous verrez, ça finira pas des incidents. Et l’ours frappera avant le loup. Cet été un jeune Italien a été tué par une ourse pendant qu’il faisait son jogging. »

    « On mourra avant le loup »
    Dans le café de Saint-Maximin, Alain Bouverat Bernier hésite entre humour et résignation. Il pense que la vraie espèce en voie d’extinction, c’est le chasseur. « La France est une anomalie avec son million de chasseurs. Elle est encore populaire chez nous alors qu’il faut un bac +15 en Allemagne et beaucoup d’argent en Angleterre pour chasser. Mais ça ne va pas durer. On nous déteste. Avant, les gens n’aimaient pas la chasse, maintenant, ils haïssent les chasseurs. Notre époque n’aime pas les gens comme nous parce que nous tuons. D’ailleurs, officiellement, on ne tue plus, on “prélève”. Il n’y a plus de sang. Plus de balle. On refuse de parler de la réalité. On refuse la vie, la mort, on active la pompe à mots. Dans les médias généralistes, on ne peut plus se défendre. Contrôler le développement du loup ? Moi, je suis pour la disparition des criminels. Il ne peut pas y en avoir “un peu”. On ne peut pas être “un peu” enceinte. C’est pareil. Soit il y a des loups, soit il n’y en pas. »

    Dans son livre, « Les Racines du ciel », l’écrivain Romain Gary s’interrogeait sur la chasse à l’éléphant et défendait l’extraordinaire puissance symbolique des pachydermes. Sans omettre les arguments de ceux qui les pourchassaient : « La viande ! C’était l’aspiration la plus ancienne, la plus réelle et la plus universelle de l’humanité. […] Pour l’homme blanc, l’éléphant avait été pendant longtemps uniquement de l’ivoire et, pour l’homme noir, il était uniquement de la viande, la plus abondante quantité de viande qu’un coup heureux de sagaie empoisonnée pût lui procurer. L’idée de la “beauté” de l’éléphant, de la “noblesse” de l’éléphant, c’était une idée d’homme rassasié… » Une poésie qui touche au spirituel et qui ne touche pas Alain Bouverat Bernier : « Dans ce cas-là, on peut remettre des brontosaures aussi », grince-t-il.

    Il avise l’assemblée réunie là, des types souriants mais souvent chenus et ventripotents : « Vous avez vu nos gueules ? La moyenne d’âge ? On a perdu 6 000 cartes de chasse en une dizaine d’années, les jeunes ne chassent plus. Avant, on se mariait avec des filles du village. Maintenant, les filles, elles viennent des villes et ne supportent pas le type qui part chasser à 4 h 30 du matin et revient le soir tard, les pieds crottés. Je vous assure, nous, on mourra avant le loup. »

    Article de PARIS MATCH par Nicolas Delesalle paru le 20/09/2023

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