
Le 37e conseil municipal de la mandature et probablement l'avant dernier du mandat s'est tenu
mardi dernier 23 septembre 2025 à 18h salle des colombes avec une affluence assez rare puisqu'il y avait bien plus de spectateurs qu'à l'accoutumée avec 25 personnes environ et chose vraiment rare quasiment tous les élus de la majorité étaient là , un gros contraste avec le précédent qui avait failli être annulé faute de quorum. Étaient ainsi juste absents 2 élus : Mme Sophie BAVA, Madame Caroline DUDON  (3e fois de suite), et dans l'opposition deux également : M. Michel MATTY et M.. Christophe BLANQUER  (6e fois de suite, cela fait un an qu'il n'est pas venu la dernière fois était fin septembre 2024).
A six mois des élections l'ambiance s'en est comme prévue beaucoup fait sentir, mais celle ci fut plus calme qu'au précédent conseil, avec une scission annoncée dans l'opposition en préambule et des pics de ci de là dans les échanges, notamment dans les réponses orales de la majorité lors des questions de l'opposition, des réponses qui mettront en colère les opposants car selon eux celles ci n'étaient pas complètes ou à coté; alors que le reste du conseil était pourtant assez calme avec de nombreux débats, mais pas d'éclat de voix. L'ordre du jour était composé de 12 points hélas pas des plus passionnants, mais les questions en fin de conseil furent nombreuses pour une fois, dont le retour également de la question citoyenne !
En ouverture,
M. SPETER reviendra sur le procès-verbal du précédent conseil où ses propos n'ont pas été correctement retranscrits dira t'il puis soulignera : « Monsieur le maire, je vous ai beaucoup interrogé cet été sur des questions, avec des propositions que je vous ai faites. Des propositions que je vous ai demandé de mettre à l'ordre du jour. Mais ça n'a pas été le cas et elles sont restées sans réponse, je ne comprends pas. Vous dites que l'opposition ne travaille pas, que l'on est des feignants et vous ne daignez même pas donner une réponse. C'est quand même dommage de ne pas avoir de réponse du premier magistrat quand on est élu de notre ville. Je trouve ça bien dommage. »

P. CHAUVIN de lui répondre alors :
« Merci, monsieur Speter. Effectivement, je ne sais pas si c'est de la passion, de l'amour, de la haine, mais vous m'avez écrit tout l'été. Alors je ne sais pas si ça s'apparente plus à du harcèlement qu'à autre chose. Néanmoins, sachez que je ne reste pas insensible aux sujets que vous avez mis par message. Maintenant, il y a un temps pour tout. Après, lorsque vous me parlez gentiment comme ça, presque on s'apitoierait, vous parlez de considération. Moi, je vais vous retourner la question : en avez-vous eu un jour pour moi et du respect pour ma personne et pour les fonctions que j'occupe ? Je n'attends pas de réponse, mais en tout cas, les sujets que vous avez mis par message, je ne les oublie pas. »
Puis il cédera la parole
à M. GUIBOUD RIBAUD qui voulait faire une annonce pour indiquer qu'il changeait de groupe d'opposition en vue des municipales :
« Dans un esprit d’union et de convergence politique, j’ai choisi de quitter le groupe « À l’écoute de Trets » pour rejoindre « Trets avec vous ». Ce choix n’est pas une rupture mais, au contraire, un premier pas et une main tendue pour construire avec eux une union solide et sereine au service des habitants de Trets.
Il traduit notre réelle convergence politique et notre volonté de travailler ensemble dans un esprit apaisé, responsable et cohérent.
Servir Trets, c’est d’abord et avant tout rassembler : la pierre angulaire de ma démarche. » dira-t-il aux élus.
Il se lèvera alors et quittera sa place au côté de Daniel Oddo (qui ne dira rien du conseil) pour s'asseoir avec les élus de « Trets avec vous ».
Proposition de création d’une Réserve Communale de Sécurité Civile (RCSC)
Le Conseil Municipal est informé que la loi du 13 aout 2004 de modernisation de la Sécurité Civile modifiée
souligne notamment que la sécurité civile est l’affaire de tous. Cette loi rappelle que si l’Etat est le garant de la sécurité civile sur le plan national, l’autorité communale joue un rôle essentiel dans l’information et l’alerte de la population, la prévention des risques, l’appui à la gestion de crise, le soutien aux sinistrés et le rétablissement des conditions nécessaires à une vie normale.
L’autorité communale joue un rôle essentiel dans l’information et l’alerte de la population, la prévention des risques, l’appui à la gestion de crise, le soutien aux sinistrés et le rétablissement des conditions nécessaires à une vie normale. »
Pour aider l’autorité municipale à remplir ces missions, la loi offre la possibilité aux communes de créer une « Réserve Communale de Sécurité Civile », fondée sur les principes du bénévolat et placée sous l’autorité du maire. Cette réserve de sécurité civile a vocation à agir dans le seul champ des compétences communales, en s’appuyant sur les solidarités locales. Elle ne vise en aucune manière à se substituer ou à concurrencer les services publics de secours et d’urgence. De la même manière, son action est complémentaire et respectueuse de celle des associations de sécurité civile, caritatives, humanitaires ou d’entraide. Elle permet d’aider les élus et agents communaux en cas de catastrophes naturelles (inondations, incendies de forêts, tempêtes, séismes, …) ou d’accidents industriels et aussi d’effectuer des missions les plus simples pour permettre aux secouristes et aux sapeurs-pompiers de se consacrer aux missions complexes, dangereuses et urgentes.

Elle aura pour objet d’appuyer les services concourant à la sécurité civile en cas d’événements majeurs ou dans des situations particulières. Elle participe à l’information préventive ainsi qu’à la préparation des populations face aux risques et menaces auxquelles la commune peut être confrontée. En cas d’activation de la Réserve Communale, décidée par le maire, ou en cas d’empêchement, par un adjoint désigné, ses actions seront mises en œuvre sous l’autorité du maire en concertation avec le Commandant des Opérations de Secours. La commune en assurera la gestion et la charge financière. Les réservistes seront alors alertés par téléphone ou message téléphonique, faisant mention de l’ordre d’appel. Sauf problème de disponibilité dûment justifié, ces réservistes seront tenus de rejoindre le point de rendez-vous ou l’affectation définie, en observant les règles élémentaires de sécurité et de prudence.
Les candidats qui souhaiteront la rejoindre passeront un entretien avec le maire et le responsable de la RCSC où il sera demandé un certificat médical qui est obligatoire. Ils souscriront avec la commune, représentée par son maire, un contrat d’engagement pour une durée de 1 an renouvelable chaque année par tacite reconduction pour une période de 5 ans renouvelable.
Par ses actions, la RCSC participera d’une manière générale :
✓ Au développement d’une culture du risque au sein des populations ;
✓ Au soutien et à l’assistance des populations ;
✓ À l’appui logistique et au rétablissement des activités à l’issue de la crise.
Ces missions s’inscrivent pleinement dans le dispositif communal de prévention et de gestion des risques et notamment dans le Plan Communal de Sauvegarde (PCS).
Les missions, l’organisation et le fonctionnement de la Réserve Communale de Sécurité Civile seront précisés par arrêté du maire. Ce même arrêté constituera le Règlement Intérieur de la Réserve Communale de Sécurité Civile.
Le Comité Communal Feu de Forêt (CCFF) sera, de fait, intégré à la Réserve Communale de Sécurité Civile. Mais tous les membres du CCFF ne seront pas à la sécurité civile, « parce qu'on va le faire sur demande et comme ça reste du bénévolat, ce sont les gens qui décideront. Soit ils vont faire partie de l'entité CCFF et resteront à la protection de la forêt. Soit ils n'adhéreront qu'à la sécurité civile en cas de mobilisation par le maire lors de catastrophes naturelles comme il y a eu ce dimanche avec les fortes pluies, où le maire au CCFF nous a demandé de faire des interventions pour voir s'il n'y avait pas des inondations ou des voitures dans les caniveaux. Ou alors ils feront les deux, mais ça, ce sera vraiment les gens qui décideront », précisera M. Boccognano, conseiller municipal qui a travaillé sur le sujet. « Nous avons entamé des échanges, des discussions, un véritable partage avec les membres du comité feu, pour leur annoncer cette volonté, parce que si parfois, il manque encore des choses à Trets, eh bien la ville avait la maturité et la capacité de pouvoir offrir ce service à la population. Donc c'est aussi un total accord et une adhésion avec les bénévoles du comité feu. Après, à eux d'accepter ou pas de faire partie de cette réserve communale », complètera le maire.
Concernant ses moyens, la réserve de sécurité civile va s'appuyer sur les moyens du CCFF de Trets. « Il faut savoir que, par autorisation du maire, la sécurité civile de la commune peut disposer de tous les moyens du service technique. Donc pas uniquement ceux du comité des feux. Si vous voulez un camion, un camion plateau, le maire peut décréter que le camion du service technique peut faire partie de la réserve de sécurité civile. Après, il n'y a pas de quantitatif humain encore. On ne sait pas. On va s'appuyer sur la petite armée du CCFF et ses 40 bénévoles dont 30-35 % d'anciens pompiers professionnels. Après, ce qui est important, c'est que la ville va pouvoir s'appuyer sur les moyens de la métropole. En effet, dans ses compétences, elle a le pouvoir de financer du matériel. Et l'avantage également de ce matériel de réserve civile, c'est la mutualisation, pour pouvoir travailler notamment avec Peynier, qui en a une depuis de nombreuses années », préciseront le maire et son élu.
Les élus d'opposition approuveront cette création, trouvant cela une bonne idée et poseront de nombreuses questions pour avoir des précisions.
=> Adopté à l’unanimité
Proposition d’assiette des coupes par l’ONF – Programme d’action en forêt communale

L’ONF fait une proposition d’assiette des coupes sur une parcelle de la forêt communale. C’est une intervention sylvicole à but DFCI. Ces travaux sont intéressants pour le bien des peuplements. Il s’agit d’une coupe en taillis de chêne pubescent, majoritairement sur la parcelle BO 0001, Quartier de la Sérignane. La parcelle est prévue au Plan d’Aménagement de la Forêt Communale (2013–2032).
M. Luvera précise : « Il y aurait à peu près 120 mètres cubes, 120 sters de chêne. Et le quartier, c’est sur le chemin de Barlatier, à la frontière entre Peynier et Trets. On a 10 hectares dans ce coin-là . »
Mme Bonnamy demandera alors des précisions. Le 1er adjoint répond : « On ne coupe que ce que l’ONF dit de couper, de manière à renouveler la végétation, pour qu’elle soit plus belle qu’avant. Les arbres ont été sélectionnés, mais on ne touchera pas aux arbres remarquables. »
=> Adopté à l’unanimité
LE PASS LOISIRS
Adoption du renouvellement du titre et de la convention Pass-Loisirs 2025/2026
Afin de répondre aux besoins exprimés dans le cadre du projet associatif, culturel, éducatif, artistique et sportif de la ville de Trets et de développer sa politique en faveur des jeunes et des associations, la Ville souhaite renouveler le dispositif « Pass Loisirs » en y apportant quelques modifications.
Désormais, le titre « Pass Loisirs » s’adressera uniquement aux enfants scolarisés en école maternelle et élémentaire et résidant dans la commune de Trets. Ces derniers bénéficieront d’une aide financière d’un montant de 39 € (contre 25 € les années précédentes), valable pour une adhésion annuelle dans une association tretsoise conventionnée.
La suppression du Pass Loisirs pour les collégiens s’explique par le fait que ces derniers bénéficient déjà de diverses aides, telles que l’aide départementale (carte C Jeune), parfois cumulable avec l’aide gouvernementale (Pass Sport), en plus de l’aide communale jusqu’à présent (Pass Loisirs), contrairement aux enfants du secteur primaire qui ne bénéficient que de l’aide communale.
Ce changement d’attribution permettra donc d’augmenter le montant de la prise en charge de la commune à destination des enfants de la maternelle et de l’élémentaire, qui passera de 25 € à 39 €.
Les objectifs restent les mêmes : la découverte de multiples activités pratiquées sur la commune, l’accessibilité pour tous aux associations tretsoises, la pratique d’une activité favorisant l’accès à la citoyenneté et une large mixité sociale, mais également une aide aux associations locales pour se faire connaître.
Désormais, les enfants et leurs familles devront présenter directement à l’association concernée, et conventionnée par le dispositif « Pass Loisirs », un certificat de scolarité et un justificatif de domicile ou une facture de cantine de la Ville de Trets.
La convention ci-jointe a pour but de définir les engagements, droits et obligations des parties dans le dispositif « Pass Loisirs ». La mairie financera à l’association concernée, sous forme de subvention, la réduction accordée après contrôle et validation par le service Sports/Associations, sur réception d’un listing détaillé, du dépôt des justificatifs ainsi que du RIB de l’association.
M. Speter regrettera alors « le choix d’avoir enlevé les jeunes, les ados, les collégiens et les lycéens. Pourquoi exclure les jeunes ? J’ai du mal, ça me reste là , je ne comprends pas. »
Cyril Accola expliquera : « Tout simplement, les lycéens ne rentraient pas dans le Pass Loisirs et ils ont des aides de la part de la Région. Concernant les collégiens, ils ont la carte Jeunes du Département. Et enfin, ce qui est le plus important, ce n’est pas une décision que nous avons prise, nous, en tant qu’élus, en tant que mairie, en tant que maire de la commune. C’est une décision prise par l’ensemble des présidents lors d’une réunion qui a eu lieu le samedi 17 mai. C’était la dernière table ronde qu’on a organisée sur tout le mandat. Et cette décision a été prise par les présidents : le Pass Loisirs serait uniquement pour les écoles maternelles et élémentaires. »
Le maire complètera : « En fait, si on faisait l’addition entre le Pass Loisirs du Département + le Pass Loisirs communal, eh bien oui, les collégiens avaient bien plus que les enfants des écoles maternelles et élémentaires de la Ville de Trets. Donc, lorsque nous avons fait cette proposition aux présidents d’association lors de cette table ronde, ils ont compris et ils ont complètement adhéré à cette proposition. »
=> Adopté à l’unanimité
La maison de retraite et son bail
Approbation de la convention d’occupation précaire à titre gratuit avec l’association ATLAS et autorisation de M. le Maire de la signer

Depuis le 9 avril 2024, la Commune est propriétaire de la « Résidence Autonomie Saint-Jean-du-Puy », à la suite de la fin du bail à construction conclu en 1978 avec l’OPAC 13 (devenu 13 Habitat). Comme vous le savez, la Commune est en litige avec 13 Habitat en raison de la vétusté des lieux. Aujourd’hui, le repreneur, l’Association ATLAS, doit faire chiffrer le coût des travaux de réhabilitation. En attendant, plusieurs conventions d’occupation précaire ont été signées. La dernière en date doit se terminer le 1er novembre 2025.
Au mois d’août 2025, la Commune a pu faire un point avec l’association ATLAS sur le chiffrage attendu. Cette dernière devrait avoir une visibilité d’ici la fin de l’année, en fonction des suites données à une demande de subvention au CD 13.
« Qui c’est qui touche l’argent donné par les occupants ? » demandera M. Guiboud Ribaud.
Le maire : « L’association Atlas. »
AGB : « Alors pourquoi lui accorder une gratuité de trois mois sur le loyer, puisqu’elle, elle touche l’argent ? »
Le maire refera alors l’historique du dossier et rappelle que la résidence Saint-Jean-du-Puy, construite fin des années 70 sur un terrain communal, puis confiée à 13 Habitat via un bail à construction qui est récemment arrivé à échéance. Cette résidence, ainsi qu’un pôle Alzheimer également construit par 13 Habitat, ont souffert de nombreux problèmes d’aménagement et surtout d’un manque d’entretien.
Depuis les années 1980, la gestion quotidienne des résidents a été assurée par l’association Atlas. Mais aujourd’hui, la structure connaît de grandes difficultés : un bâtiment vieillissant, mal entretenu par 13 Habitat ; un taux de remplissage insuffisant (environ 70 %, car le reste est inhabitable), entraînant une fragilité financière ; une concurrence accrue d’autres résidences modernes, qui attirent les seniors ailleurs expliquera t'il.
Face à cette situation, la Ville a engagé une démarche juridique contre 13 Habitat, rappellera le maire, estimant que le bailleur n’a pas rempli ses obligations d’entretien. Par conséquent, un accord a été trouvé : l’association Atlas, avec l’appui de l’association Sud Génération, spécialisée dans la gestion de résidences seniors, investira environ 4 millions d’euros dans la réhabilitation du foyer. Une subvention importante du Département est espérée, pouvant atteindre 1,1 à 1,2 million d’euros.
La Commune, de son côté, accepte de renoncer à percevoir un loyer afin de permettre cette opération. Pour P. Chauvin, il s’agit d’un sacrifice nécessaire : aucun investisseur privé ne prendrait le risque d’un tel financement dans une structure pour seniors.
Une grosse discussion suivra entre majorité et opposition. J.-C. Sola précisant notamment au cours de celui ci que si le bailleur ne rénove pas, la résidence fermera. M. Grangier demandera alors à visiter la résidence avec le CCAS pour constater l’état réel.
L’adjoint à l’urbanisme précisera en outre que la déclaration sociale de logements sociaux dans la résidence, pourtant portée par 13 Habitat et donc gérée par un bailleur social, n’était pas déclarée au titre de la loi SRU. « Et c’est ce sur quoi on travaille aujourd’hui, pour que demain cela soit déduit de la pénalité SRU. »
=> Adopté à l’unanimité
ET AUSSI en URBANISME
Approbation d’une convention de participation aux équipements publics du lot n° 5 de la ZAC CASSIN (NEXITY IR PROGRAMMES RÉGION SUD)
La société Nexity a déposé une demande de permis de construire pour la réalisation d’un projet de logements collectifs sur le lot n° 5 de la ZAC « René Cassin ». Pour le financement des équipements publics de la ZAC, les opérateurs doivent passer une convention de participation selon la grille tarifaire.
Le montant de la participation s’élèvera à 1 477 075 € HT. De plus, l’opérateur devra céder à l’euro symbolique 1 000 m² pour les besoins d’aménagement de la ZAC.
M. Guiboud Ribaud demandera si, pour le dernier lot appartenant au cars Burles, qui comprendra les nouveaux parkings et l’hôtel, le dossier avance. Réponse négative de l’adjoint.
Grosse surprise : il n’y aura eu aucun débat sur cette fameuse ZAC Cassin cette fois, une première !
Adopté par 27 voix pour et 5 contre (Mmes FAYOLLE-SANNA (pouvoir de M. MATTY) ; BONNAMY ; Mrs GRANGIER ; GUIBOUD-RIBAUD
Approbation des fonds de concours accordés par la délibération du Conseil de la Métropole du 26 juin 2025
Dans le cadre du contrat métropolitain prévoyant le versement de subventions de la Métropole pour plusieurs opérations identifiées afin de contribuer à l’aménagement et à la réalisation d’équipements, la Commune devait avoir déposé une demande de versement pour les opérations exécutées avant le 18 février 2025.
Le Conseil de la Métropole du 26 juin a délibéré sur la prolongation du dispositif de fonds de concours (CCPD) jusqu’au 30 novembre 2025. La Commune pourra donc déposer une demande de versement pour les opérations terminées en 2025, comme la place de la Libération ou le Centre de loisirs.

Il est demandé au Conseil municipal d’approuver l’attribution des fonds de concours accordés par la délibération du Conseil de la Métropole du 26 juin 2025, afin d’achever le financement des programmes, opérations ou projets d’investissements énoncés ou annexés à la convention approuvée par la Commune de Trets par sa délibération du 25 mai 2021.
M. Guiboud Ribaud demandera au maire : « Donc ça va permettre de pouvoir réajuster les demandes de subvention par rapport aux dépassements qu’il y a pu y avoir sur les chantiers de la Libération et de l’école modulaire ? »
« Non, ce n’est pas le terme », rectifiera le premier magistrat. « Ce n’est pas réajuster. En fait, ce fond de concours a été créé en 2018. À l’époque de la CPA, il y avait, je crois, une enveloppe disponible pour les travaux, pour les investissements. Donc, en fonction des travaux, la Ville a pioché. […] Ce qui change avec cette prolongation de date entre février et novembre, c’est que l’on va pouvoir piocher dans cette enveloppe 300 000 € supplémentaires pour la place de la Gare et le Centre de loisirs. Donc, la Métropole, ce n’est pas un cadeau, mais il est vrai qu’allonger de quelques mois la possibilité de piocher dans cette enveloppe permet de subventionner encore un peu plus la Ville. »
L'opposant demandera enfin : « Donc, est-ce quelque chose qui va être renouvelé aussi ? » Réponse négative du maire.
=> Adopté à l’unanimité
Approbation de la vente de biens mobiliers communaux sur la plateforme Agora Store
Aux termes de l’article L. 1311-1 du Code général des collectivités territoriales, les biens du domaine public des communes sont inaliénables et imprescriptibles, et le restent tant qu’ils n’ont pas été préalablement déclassés. Lorsqu’un bien n’est plus affecté à un service public, il ne relève plus de la domanialité publique à compter de l’acte administratif constatant son déclassement (article L. 2141-1 du Code général de la propriété des personnes publiques).
Ainsi, la sortie d’un bien du domaine public communal est conditionnée, d’une part, par une désaffectation matérielle du bien et, d’autre part, par une délibération constatant cette désaffectation et portant déclassement du bien.
=> Adopté à l’unanimité
Divers budgets

* Annulation de la délibération n° 31-01/2025 du 17 juin 2025 et approbation du budget supplémentaire du budget annexe du cimetière.
=> Adopté à l’unanimité
* Approbation de la décision modificative n° 3 du budget principal de l’exercice 2025.
Mme Fayolle demande si le terrain derrière « Les Colombes », estimé à 2 millions d’euros, a bien été vendu en juin comme prévu. Réponse positive de l’adjoint à l’urbanisme : de quoi renflouer les caisses de la Ville !
=> Adopté par 27 voix pour et 5 contre (Mmes FAYOLLE-SANNA (pouvoir de M. MATTY) ; BONNAMY ; Mrs GRANGIER ; GUIBOUD-RIBAUD
* Approbation de la neutralisation de l’amortissement des subventions d’équipement versées.
=> Adopté à l’unanimité
* Admission en non-valeurs des créances éteintes et irrécouvrables.
=> Adopté à l’unanimité
* Approbation des rapports de la CLECT portant évaluation des charges transférées entre la Métropole et ses communes membres au titre des transferts et restitutions de compétences.
=> Adopté à l’unanimité
Les décisions du maire
* Contrat avec le Musée National de l’Education – Munaé -pour l’emprunt de trois expositions « l’Ecole d’Autrefois, Filles et Garçons : égalité des chances et l’Ecole et les Valeurs de la République » pour un montant global de 390€ TTC
* Contrat avec le Département des Bouches du Rhône, « Provence en Scène » pour l’organisation d’une programmation culturelle dans la période du 01/10/25 au 30/09/2026 comprenant une programmation dans la limite de 10 spectacles plafonnés à 17 000euros par saison annuelle, le département s’engage à participer sur la base du prix de vente de chaque spectacle à hauteur de 50%
* Contrat avec l’association Concerto Soave pour l’organisation et la prestation du concert Sonates & Variations : Scarlatti, Beethoven le samedi 20/09 à 17h à l’Eglise Notre Dame de Nazareth pour un montant global de 1392,50€TTC
* Marché à procédure adaptée n°25-10 pour la fourniture de colis de noël pour les séniors (noël 2025) à la société FLEURONS DE LOMAGNE pour un montant de commande prévisionnel de 31 938€ TTC
Les questions de l'opposition
PASCAL SPETER lui parlera jeunesse :Â "Monsieur le Maire, Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur une inquiétude majeure : la politique jeunesse de notre ville est en train de s’éteindre à petit feu. Les baisses successives des budgets ont des conséquences directes et visibles : Aucun séjours jeunes organisés, moins d’actions de prévention, moins d’activités ludiques, culturelles et éducatives.
Ces coupes fragilisent l’ensemble du dispositif. Elles démobilisent les animateurs, qui perdent leurs moyens d’action, mais elles découragent aussi les jeunes eux-mêmes, qui désertent progressivement l’espace jeunes.
Résultat : une baisse de fréquentation qui vient ensuite justifier encore plus de réductions. C’est un cercle vicieux.
Pourtant, investir dans la jeunesse n’est pas une dépense, c’est un choix de société. Un espace jeune ne peut pas être réduit à une salle ouverte de temps en temps : il doit être un véritable lieu de vie. Un lieu où l’on se rencontre, où l’on échange, où l’on apprend à se construire, un lieu de prévention et d’accompagnement. C’est aussi un espace où les jeunes peuvent se sentir écoutés et trouver leur place dans la société.
Et j’insiste sur un point : le budget jeunesse ne doit pas être une variable d’ajustement pour compenser d’autres budgets déficitaires ou le résultat d’une gestion incohérente. Les jeunes de Trets n’ont pas à payer le prix des erreurs de pilotage budgétaire.

Le désengagement actuel, motivé uniquement par des considérations comptables, revient à sacrifier une génération. On parle de chiffres dans un tableau, mais derrière ces chiffres, il y a des visages, des parcours, des jeunes qui cherchent des repères.
Alors, ma question est claire, cela mérite une réponse claire : quelles mesures concrètes comptez-vous prendre pour réinvestir dans la jeunesse, pour lui redonner les moyens d’agir et pour faire de la politique jeunesse à Trets une véritable priorité, au lieu d’une variable d’ajustement budgétaire ?
Investir dans la jeunesse, ce n’est pas dépenser : c’est semer pour récolter demain une ville plus forte, plus vivante et plus solidaire. La jeunesse n’est pas une charge : c’est notre chance. À nous de lui donner les moyens de s’épanouir, ici, à Trets."
Le maire de répondre : "En préalable à ma réponse, je voudrais une fois de plus rappeler qu'il ne suffit pas d'affirmer quelque chose, même de manière très péremptoire, pour en faire une vérité. Votre question, une fois de plus, est une présentation tronquée, voire fallacieuse de la vérité. Vous parlez de baisse de budget, que vous déduisez de l'absence de séjour cet été, vous permettant de belles déclarations sur la jeunesse sacrifiée et l'investissement pour l'avenir. Voilà comment, avec un raccourci plus démagogique qu'involontaire, on met à mal un travail que l'on ne connaît pas. Il vous a peut-être échappé que notre service jeunesse a déménagé cet été pour prendre ses quartiers d'un ancien restaurant des anciens que tout le monde connaît comme l'Escandihado. Ce choix fort pour notre jeunesse de mettre à proximité du collège, public cible de notre politique de jeunesse, un lieu d'accueil permettra aux jeunes un accès privilégié à ces services. L'animation, la prévention sont autant de champs investis par nos animateurs qui, contrairement à ce que vous affirmez, ne sont en rien démobilisés. Le déménagement en cours d'été, l'installation dans de nouveaux lieux, en même temps que l'accompagnement du démarrage du nouveau centre aéré, ont mobilisé beaucoup d'énergie de nos animateurs et le succès rencontré nous a confortés dans ces choix.
Résumer la politique jeunesse à l’organisation d’un séjour, c’est vouloir voir les choses par le petit bout de la lorgnette.
La politique jeunesse est un tout, elle démarre des écoles, se poursuit dans les associations, s’accompagnent sur les aspects sportifs, culturels, de sécurité, de prévention, environnementaux mais aussi d’accompagnement social.
Du service jeunesse, à la mission locale, des interventions au collège et au soutien à la pratique associative, c’est un véritable sacerdoce que de montrer la voie à une jeunesse qui a de plus en plus de mal à envisager sereinement l’avenir.
Je vous laisse donc une fois de plus à vos considérations, et reste concentré sur le travail que nous faisons au quotidien pour apprendre à nos jeunes à connaitre notre ville, notre environnement, aimer notre cadre de vie et le respecter
MARIE BONNAMY parlera des créneaux associatifs : " Nous souhaiterions consulter le planning d’occupation des salles municipales et des lieux publics par les associations. Nous souhaiterions comprendre la répartition des créneaux et des salles. Pouvez-vous s’il vous plaît vous engager à nous le transmettre cette semaine pour ce premier trimestre?
La répartition des salles est-elle fonction du nombre d’adhérents ?
Si l’on ne prête qu’aux associations aux nombreux adhérents, nous condamnons celles qui démarrent. Sans compter que ça n’est pas parce qu’une association n’a pas beaucoup d’adhérents qu’elle n’est pas utile et vouée à en avoir plus. Certains sports par exemples ne sont pas proposés aux enfants et adolescents faute de disponibilité de salle ou terrain. Nous voulions aussi s’il vous plaît connaître les règles en ce qui concerne la diffusion de musique dans un lieu public ; les associations qui occupent des lieux publics extérieurs avec du voisinage proche ou un parc peuvent elles diffuser la musique de leur choix (qui n’est pas universelle et s’impose donc aux goûts des autres). Pour les occupations des parcs, est-ce qu’un cours en musique ne risque pas de déranger les visiteurs souhaitant justement se rendre dans un espace vert pour se ressourcer ? Nous souhaiterions avoir vos précisions sur la réglementation à ce sujet dans l’occupation de l’espace public."
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Cyril Accola adjoint aux associations lui répondra : " votre question traduit malheureusement une méconnaissance du fonctionnement de la vie associative à TRETS. Ce qui n'étonnera personne au vu de vos absences répétées lors des manifestations associatives. D'abord, rappelons un fait incontestable. 100% des demandes formulées par les associations ont obtenu une réponse et des créneaux adaptés. De plus, ces deux dernières années, nous avons octroyé des créneaux supplémentaires.
Comme vous le savez, il y a eu la création de l'école de musique, la création d'une nouvelle section au foyer rural de gateball. Nous avons également répondu favorablement au retour du basket sur la commune, qui faisait l'objet d'une forte demande. Nous avons accueilli également l'atelier de danse, le BEL AGE, ou encore l'ES au boulodrome pour nos seniors et dans nos équipements municipaux. Mais surtout, il convient de soutenir l'ampleur du soutien apporté aux associations depuis 2021. Jamais nos prédécesseurs n'étaient allés aussi loin. Entre le passe-loisirs, les subventions directes, le fonctionnement et la mise à disposition d'équipements, la masse salariale du service dédié aux associations et aux sports, soit un total de plus de 3,5 millions d'euros investis entre 2021 et 2025 pour accompagner la vie associative.
A cela s'ajoute la création d'un service des sports et de la vie associative qui depuis cinq ans se met en cadre pour épauler les associations au quotidien. En respectant la méthode qui est à notre depuis notamment cinq ans, nous avons associé lors d'une table ronde le 17 mai dernier, les acteurs associatifs dans le débat sur l'attribution des créneaux, dont nous avons ensemble établi les principes directeurs. Ensemble, nous avons convenu que nous ne pouvons pas accueillir indéfiniment de nouvelles pratiques sportives et culturelles sur le territoire à moindre de pousser les murs.
Nous arbitrons en fonction des besoins réels, des possibilités logistiques et du bon sens. Notre tissu associatif est riche et nous ferons tout pour le préserver. Vous évoquez les disciplines absentes à Trets.
Effectivement, nous n'avons pas répondu favorablement à une demande de créneaux pour un club de hockey sur glace et de curling, puisque ces sports n'existent pas ici. Devons-nous inscrire une patinoire au conseil municipal et sur le prochain budget ? Soyons sérieux un peu. Pour ce qui est de l'utilisation des espaces et de plein air, nous faisons confiance aux associations comme à l'ensemble des administrés pour agir avec bon sens et respecter le règlement de chaque équipement. Et si un problème se pose, nous le gérons. Pour conclure, je crois sincèrement que le travail que nous effectuons est largement reconnu par nos associations. Nous échangeons régulièrement avec les associations. Mettons un point d'honneur à participer aux assemblées générales et manifestations. Nous sommes en prise directe avec les bénévoles à qui nous faisons confiance et qui, je crois, nous le rendent bien.Â
Mme Bonnamy regrettera l'absence totale de réponse à sa question, c'est alors que Mme Fayolle qui avait la parole pour poser sa propre question poursuivra la critique : "J'espère que vous répondrez mieux à ma question. Car comment ne pas répondre à une question bravo, c'est pas la peine de faire de longues longorés bravo, aucune réponse apportée !!!" dira t'elle en colère
Stéphanie Fayolle interrogera ensuite le maire sur les nouveaux horaires de fin de garderie : "Je viens d’être informée du changement de fonctionnement de la garderie périscolaire du soir et la mise en place de créneaux horaires stricts pour récupérer les enfants (pendant 10 min toutes les 30 minutes).
Ce nouveau règlement semble fragiliser l’organisation familiale car tous les parents ne travaillent pas sur la commune et sont soumis, d’une part à l’imprévisibilité de la circulation et d’autre part, aux difficultés de stationnement aux abords de certaines écoles. De facto, Il est regrettable qu’un retard de seulement une minute puisse entraîner une attente de 20 minutes supplémentaires. Par cette mesure inadéquate et injuste, vous contraignez les enfants à passer 20 minutes de plus en garderie alors que leurs parents sont susceptibles de les récupérer.
Avez-vous préalablement concerté et dialogué avec les familles concernées sur ces nouvelles modalités réglementaires ?
Quelles sont les motivations et le bien-fondé de cette décision unilatérale ? Envisagez-vous d’assouplir ce règlement et de revenir sur cette décision afin de réconforter les parents et leurs enfants ou de trouver une solution technologique (reconnaissance faciale, code secret) ? "
Et le maire P CHAUVIN de répondre alors avec énergie, donnant pour une fois, chose rare lors des questions un débat enfin bien complet "En effet, un nouveau règlement concernant les horaires de garderie du soir a été mis en place à compter du 15 septembre 2025.
Je tiens à rappeler deux choses. La première et la plus importante est que lorsque nous réfléchissons à l'organisation d'un mode de garde et c'est bien de cela dont il s'agit, nous pensons d'abord et avant tout au bien-être et à la sécurité d'enfants de 3 ans à 10 ans. Et c'est bien cette raison qui a justifié ce changement d'organisation.
L'actualité nous le rappelle régulièrement. Nous devons être très sensibles, vigilants à nos écoles et là où il y a 10 ans nous laissions un portail ouvert où les parents venaient chercher les enfants directement dans l'enceinte de l'école, et bien tout cela paraît aujourd'hui invraisemblable. Afin que les animateurs puissent être au plus près des enfants, il est nécessaire de trouver et il était nécessaire de trouver un système qui puisse assurer un parfait compromis.

A la fois quand on a des enfants à la maternelle et des enfants à l'élémentaire. D'où une grille pour la garderie élémentaire et une grille pour l'école maternelle. Les représentants de parents d'élèves ont été dès novembre 2024 associés à la démarche et leur avons présenté ces grilles horaires en juin 2025.
Donc effectivement, votre question issue d'une pétition de l'école Jean Moulin, eh bien la personne pétitionnaire n'était pas au courant. Alors oui, il y a bien eu concertation, il y a bien eu échange et validation de ces grilles d'horaires. Le service scolaire est désormais doté d'un outil qui nous permet d'envoyer des SMS groupés à tous les parents inscrits sur le portail famille pour une parfaite communication et information.
S'il reste une minorité de résistants à tout changement, la majorité applique et comprend que face à des contraintes toujours de plus en plus importantes, chacun doit fournir un effort pour le bien-être commun et surtout la sécurité des enfants sous la responsabilité de la commune. Et ceux-là en qualité d'élus ne devraient pas nous échapper, madame Fayolle.
Prendre en compte les conditions de travail des agents municipaux, leur responsabilité, la nôtre, nous élus, est une décision inadéquate ? Prendre en compte la sécurité d'enfants avec tout ce qui peut se passer dans une cour d'école est une décision injuste. J'avoue de plus un certain étonnement. Vous, qui êtes si sensible aux algorithmes des caméras de vidéosurveillance, voudriez mettre en place des solutions technologiques de reconnaissance faciale.
Cela pourra faire sourire tant le grand écart intellectuel est immense. Mais c'est de l'ordre finalement du pathétique, car lorsqu'on est à ce point à la recherche de polémiques et de buzz, lorsqu'on peut à ce point dire tout et son contraire, vouloir se draper dans les tops de l'exemplarité et donner des leçons en tout bas, eh bien on perd en crédibilité. D'autant que je le redis, votre question, c'était la pétition sur Jean-Moulin."
Mme Fayolle de préciser alors qu'elle a été contactée par des parents " Il faut arrêter avec vos réponses toutes faites, rédigées je ne sais pas par qui." dira t'elle, le maire d'enchainer " Mais écoutez, ce ne sont pas des réponses toutes faites, c'est la vraie vie Madame Fayolle. Le père de famille, à l'origine de la pétition, je l'ai reçu lundi." et de s'énerver en prenant des exemples : "Mais je vous assure Madame Fayolle, au-delà des pétitions, de tout ce qu'on peut faire aujourd'hui, les change.org, et je le redis, les T'es de Trets , les T'es de Trets officiel (ndlr : des groupes facebook), il y a une vraie vie à TRETS. Lorsque vous avez trois animateurs dans une cour de récréation pour 25 enfants, dans une maternelle, un tombe, l'autre a envie de faire pipi, le troisième eh bien la sonnette sonne entre 16h30 et 18h30, toutes les minutes.
On peut le constater, on est régulièrement au conseil d'école, on les fait tous."
L'opposante de répliquer "ben mettez en plus !!!" , le maire "moi je veux bien, mais c'est de la démagogie, Je vais vous dire, comportez-vous une fois pendant ce mandat, en tant qu'élu, en tant que responsable, madame Fayolle. Parce que nous, aujourd'hui, quand il arrive quelque chose dans les écoles, eh bien c'est pour nous. Donc aujourd'hui, j'ai du personnel qui travaille deux heures le matin et qui vient garder les enfants deux heures le soir. Mais on ne le trouve pas de personnel, madame Fayolle. Les pétitions n'ont jamais été mon genre" et un gros brouhaha surgira alors entre les deux mettant fin à la question
Monsieur Grangier aura ensuite la parole pour poser sa question, la dernière du soir :  "Bon, quelque chose pour détendre" dira t'il avec amusement...
P CHAUVIN : "Mais je vais vous dire, contrairement à ce que vous pensez je ne suis pas en colère. Mais j'y crois tellement à la sécurité des enfants. Vous dites, non, non, de cette façon, non. Vous reprenez mot pour mot les revendications, le bien-être des parents. Les parents sont stressés. eh bien, voilà . Nous, on peut être stressés. Avec tout ce qui se passe dans les écoles."

Puis
DOMINIQUE GRANGIER interrogera sur les caméras de surveillance : "Début août, une personne victime d’une dégradation de véhicule s’est rendue à la gendarmerie. La réponse qui lui a été faite : "La caméra qui aurait pu filmer l’incident ne fonctionne pas." Comme 80 % du parc de caméras, semble-t-il ? Pourriez-vous confirmer ou infirmer cette information ?
Il semblerait que ce ne soit pas un cas isolé : d'autres victimes ont reçu des réponses similaires.La sécurité des habitants de Trets et la protection de leurs biens doivent être une priorité. Or, dans les faits, cela ne semble pas être le cas. Devons-nous, aux côtés des victimes de dégradation créer un collectif et engager des démarches pour que les frais de réparation soient pris en charge par la commune, en raison de son incapacité à assurer la sécurité qu’elle promet ?
De plus, nous tenons à souligner la réintégration des 2 policiers municipaux que vous aviez révoqués.
En effet, vous avez initié une procédure judiciaire envers 3 policiers municipaux. La décision du Tribunal administratif vous oblige à les réintégrer, malgré votre obstination à faire appel du jugement, je rappelle que vous (sous couvert de la municipalité) avez perdu à 2 reprises et que ce sont des deniers publics qui couvrent les frais de justice.
Quel a été le montant du coût de cette procédure ? y aura-t-il des frais de dédommagement du fait de la révocation de ces policiers ?
Nous avons relu votre programme électoral. Il y était question de sécurité renforcée, d’un accroissement des effectifs et d’un système de vidéosurveillance opérationnel 24h/24. En aucun cas, il n'était précisé que ces mesures seraient reportées à un éventuel second mandat."
P Chauvin : Avant de vous répondre, je m’autorise une question. D’où sortez-vous 80% de caméras non fonctionnelles ?
D Grangier : C'est un gendarme de TRETS. C'est d'où ma question.Â
PC : D'accord, donc un gendarme de Trets . sil vous avez dit 120 %, vous m'auriez demandé est-ce que 120 % des caméras ne fonctionnent pas ? Non, mais je ne sais pas,
DG : Mais, je vous relate la réponse donnée c'est important.

PC : Je n’ai pas pour habitude de faire du Conseil Municipal une tribune politique mais je trouve votre question une fois de plus déplacée. En fait, ce n’est pas la question qui me gêne, c’est la forme qu’elle prend, les non-sens qu’on y trouve, votre méconnaissance des processus administratifs qui y transpirent, enfin votre capacité vous aussi à sauter sur tous les sujets de pseudo polémiques, quitte à faire montre de tant de contradictions que cela interroge sur vos réelles convictions si tant est que vous en ayez.
Les mêmes qui avouent à la télévision mettre des caméras dans des propriétés privées sans aucune autorisation faisant fi de toutes règles ou lois, viennent me demander des comptes sur un système mis en place en collaboration avec la gendarmerie nationale et qui équipe toute la métropole. Alors, en sachant que c'est 80% de caméras qui fonctionnent à TRETS .
Les mêmes qui se réclament d’une mouvance politique qui n’a de cesse de stigmatiser les policiers, la police et son mode d’action, appelle au renforcement de la police municipale, s’insurgent de la situation de nos effectifs et me demandent des comptes pour augmenter notre effectif. Les mêmes enfin qui sans aucun discernement viennent donner un avis sur une situation en cours juridiquement, faisant une fois de plus preuve d’une patente méconnaissance des processus administratifs, mais restent prêts à donner des leçons au monde entier.
Nous n'avons pas initié de procédure judiciaire pour nos agents.
Nous avons demandé l'avis d'un conseil de discipline présidé par un magistrat de l'ordre administratif. Conseil de discipline composé de 11 membres, 5 élus, 5 représentants du personnel et du président, un magistrat qui était le vice-président du tribunal administratif puisque je me suis déplacé, qui à la majorité, au regard des éléments présentés, ont proposé ces révocations. Une fois de plus, vous abordez une question non pas pour la question mais en espérant y trouver une attaque pertinente de la gestion de l'équipe municipale.
J'ai répondu dans cette assemblée à plusieurs reprises sur cette question. Nous avons suivi un processus que nous avons défini avec notre partenaire compétent et naturel qui est le centre de gestion des Bouches-du-Rhône, le CDG 13. Nous avons suivi scrupuleusement ces conseils depuis plusieurs années. Médiation, enquête administrative, formation, rien n'y a fait. Et nous nous sommes résolus aux procédures disciplinaires pour faire en sorte de retrouver dans ce service une dynamique constructive. Nous progressons en ce sens.
Et plutôt de parler de ceux qui ne sont pas là , je préfère moi saluer le travail de ceux qui sont là et qui sont à nos côtés, qui sont à vos côtés dans la rue aujourd'hui. C'est ce qu'on fait. La commune est apaisée.
Les forces de l'ordre y travaillent à présent ensemble avec une grande cohérence et surtout cohésion. Nous continuons à avancer et sommes en passe de sortir d'une période de forte tumulte dans la gestion des ressources humaines de ce service. Faire croire qu'un maire, quel qu'il soit, puisse à lui tout seul faire face aux errements d'une société de plus en plus violente et irrespectueuse est soit un mensonge, soit du doux angélisme.
Mais grâce à l'implication de ceux qui nous ont rejoints récemment et ceux qui continuent malgré tout à faire le job avec un sens aigu du service public, eh bien les résultats sont déjà palpables à TRETS
D Grangier de répliquer "Ah bon ? C'est le théâtre, c'est un grand cirque ! (son micro sera alors coupé)
JC SOLA adjoint à l'urbanisme de répliquer " Quand même une petite observation . Moi, ce que je trouve assez amusant, c'est qu'après près de six ans, l'opposition ne connaît toujours pas le règlement intérieur du conseil municipal."
QUESTION CITOYENNE SUR LES ECOLES ET LES CONSTRUCTIONS DE LOGEMENTS
Et l'adjoint ç l'urbanisme d'enchainer avec une
question citoyenne d'une habitante :  « Avec tous les logements construits ou en construction et donc des familles avec enfants arrivant, il y a-t-il des projets de création de groupes scolaires pour les absorber ? »
Â

Et de répondre en détails : "Tout d’abord nous pouvons remercier cette concitoyenne de nous avoir posé cette question dont la réponse permettra à chacun de bien appréhender la situation démographique de notre commune.
 A ce jour, il y a 14 places disponibles dans les crèches communales réparties entre les différents âges.
 Les effectifs des écoles toutes sections confondues s’établissent à 1004 élèves cette année quand ils étaient de 1006 élèves l’année dernière et 1016 en 2023-2024.
 Le taux de natalité à Trets comme dans le reste de la France est par ailleurs sur une courbe descendante. En 2020 115 naissances, en 2024 seulement 78, et à ce stade en 2025 nous sommes actuellement à 72 naissances seulement.
La commune avait été construite depuis les années 80 sur des typologies de logements assez grandes, à savoir des maisons de 4 à 5 pièces qui correspondaient aux besoins de l’époque. En effet, le nombre de personnes au sein d’un même ménage était alors d’une moyenne nettement supérieure à 3.
Aujourd’hui, avec le vieillissement de la population, la décohabitation, les familles monoparentales, le célibat, les besoins ne sont plus les mêmes.
 Pour répondre aux évolutions démographiques, il manquait à Trets essentiellement des logements de 2 et 3 pièces. Les nouvelles constructions sont constituées d’environ 45% de logements 2 pièces, 45% de logements 3 pièces et 10% de logements 4 pièces.
 Le recensement récent des nouvelles constructions livrées démontre que le nombre moyen d’habitants par logement est inférieur à 2 et s’approche plutôt de 1,5.
 Notre souhait a été de remettre à niveau le parcours résidentiel des ménages en leur permettant, seul ou en couple, d’acheter ou louer un petit logement, de pouvoir se projeter ensuite sur un logement plus grand avec l’arrivée d’un ou plusieurs enfants, et de pouvoir à terme imaginer acquérir une maison tout en restant sur notre commune.
 A ce même titre, nous avons permis aux retraités qui ne souhaitaient plus entretenir une maison, de la vendre pour aller vivre dans un appartement moderne avec tous les services à proximité, accessible et adapté au vieillissement, sans quitter Trets.
 Nous espérons dès lors que le taux de natalité remontera afin de remplir nos crèches et nos équipements scolaires et continuer ainsi à rendre notre territoire encore plus dynamique.
 Il faudra certainement pour cela quelques années.
Le conseil prendra fin Ã
19h50, il en reste en théorie qu'un seul, le dernier devrait se tenir le
mardi 3 décembre
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